ARCHIVED BY THE SCHOOL OF HUMANITIES THE UNIVERSITY OF WESTERN AUSTRALIA 2005 |
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MOTS PLURIELS est une revue électronique de caractère international. Elle est ouverte aux universitaires intéressé(e)s par le domaine des Lettres et désireux/ses de donner leur point de vue sur les questions brûlantes de notre temps. Un comité de lecture examine tous les manuscrits reçus et décide de leur publication.
Les thèmes retenus pour les prochains numéros sont:
* "Internet: nouveaux horizons, vieilles hégémonies?". Publication du second volet en octobre 2001. Date limite pour l'envoi de manuscrits: Echue. L'Internet se trouve à un moment crucial de son évolution. Pris d'assaut par le petit commerce et par les grandes corporations, il promet monts et merveilles aux pays les plus riches comme aux plus pauvres. Il semble donc temps de se lancer dans une analyse serrée des discours et métaphores qui lui sont liés, de ses prétentions, etc. Comme le disait Mark Nunes en 1995 déjà: "Dans sa configuration actuelle, le net fait plus que d'interconnecter le globe; il crée des mondes parallèles métaphoriques dans lesquels nous menons nos vies. Et plus les promesses de ces nouveaux mondes qui s'ouvrent à nous sont alléchantes, plus le concept-même de monde devient problématique." Ce que signifient les mots "cyberspace/internet/web" en différents lieux et de différents points de vue doit être pris en compte. Par exemple, que représente le fait de s'aventurer dans "un univers cybernétique qui réduit à rien la distance entre le réel et l'imaginaire" pour des personnes habitant l'Afrique, l'Asie, l'Australie, l'Europe ou l'Amérique? (En collaboration avec Mark Pegrum).
* "Fuite des cerveaux et (dé)construction nationale en Afrique". Il y a une génération à peine, la plupart des diplômés du tiers-monde retournaient dans leur pays avec l'objectif principal de servir leur nation. De nos jours, on observe un phénomène inverse: en Afrique et ailleurs, les débouchés semblent irrémédiablement bouchés et l'on assiste à une hémorragie, une fuite des intellectuels et chercheurs des pays "en voie de développement" liée à des stratégies de survie sociale, intellectuelle et économique. Selon la Fondation Africaine pour le Renforcement des Capacités (ACBF), l'Afrique perdrait annuellement environ 20000 cadres. Quoi que décriée par les mouvements xénophobes occidentaux, cet exode fait le bonheur de nombreuses structures économiques, universitaires et financières euro-américaines et il est temps d'analyser de manière critique dans quelle mesure cet exode ne représente pas une nouvelle forme d'exploitation sauvage des ressources offertes par "les anciennes colonies". Dans quelle mesure un intellectuel doit-il aujourd'hui quitter sa patrie pour s'épanouir? Est-il possible/nécessaire de rester dans son pays pour le servir/changer? Quelle part de responsabilité les cadres africains expatriés portent-ils dans la faillite de leur continent et sa reconstruction? Quelle est désormais la définition du "pays natal"? Césaire s'est-il donc trompé? Du point de vue juridique, la citoyenneté est-elle compatible avec la nationalité? Quel est le bilan de l'exode intellectuel dans la (dé)construction nationale? Dans quelle mesure les politiques "d'accueil" conduites par les véritables "acheteurs de cerveaux" que sont les Etats-Unis, le Canada, et l'Europe détruisent-elles le développement intellectuel en Afrique. Les Africains restés au pays sont-ils voués au néant, pieds et poings liés? Dans une telle conjoncture, le "développement" est-il possible, retardé ou compromis? A qui faut-il attribuer la faillite de l'état (post)colonial? (En collaboration avec Alexie Tcheuyap). Date limite pour l'envoi de manuscrits: 15 septembre 2001.
* "Le monde des réfugiés". La Convention sur le statut des Réfugiés définit un réfugié comme une personne privée de la possibilité de vivre dans son pays par crainte d'être persécutée à cause de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son ethnie, de son appartenance à un groupe social, ou de ses convictions politiques. Le but de ce numéro est d'aborder la question sous différents angles afin de mieux comprendre le problème et ses ramifications dans le monde contemporain à l'heure où des millions de personnes fuient leur pays pour sauver leur vie. Les articles les plus divers peuvent être envisagés dans le domaine des études de genres (par exemple les problèmes spécifiques ou communs aux deux sexes), des droits de l'Homme, des perceptions identitaires, de la notion de communauté ethnique, des racines socio-historiques du problème, des causes de l'exode massif de réfugiés, de la notion d'asile, du racisme, des effets de la globalisation, des conflits religieux, de l'intégrisme, des sanctions économiques imposées par l'Ouest à certains pays, etc. Comme le veut la tradition du Journal, les études littéraires sont vivement encouragées de même que des articles exprimant la manière dont cette problématique est perçue en Afrique et ailleurs. Ce numéro sera publié en collaboration avec le 'Centre de Recherche pour les Réfugiés' de Sydney (Australie) (Centre for Refugee Research) à l'occasion de la Conférence "The Refugee Convention, where to from here?" organisée par le Centre du 6 au 9 décembre 2001, à Sydney, pour marquer le 50ème anniversaire de La Convention sur les réfugiés (En collaboration avec Eileen Pittaway). Date limite pour l'envoi de manuscrits: 15 décembre 2001.
* "Etre enfant en Afrique". Ahmadou Kourouma dédie son dernier livre, Allah n'est pas obligé, aux enfants de Djibouti. S'il donne la parole comme l'avait déjà fait Ken Saro Wiwa dans Sozaboy à un enfant très jeune, c'est que ces enfants-là, oubliés du monde, lui ont expressément demandé de parler en leur nom. Ce choix relève donc moins de la littérature que d'un constat terrible sur l'Afrique actuelle que Ryscard Kapucinski résume clairement dans Ebène: "Dans les zones où les combats durent depuis des décennies [...] la majorité des adultes a péri depuis longtemps sur les champs de batailles [...] Il ne reste plus que des enfants et ce sont eux qui font la guerre". Ces enfants-soldats tentent même des coups d'état, tandis que d'autres enfants affamés errent de pays en pays, au gré des trafiquants d'esclaves. Tanella Boni posait bien le problème dans un article récent: "Les enfants et les adolescents grandissent avant l'âge. Le poids des événements les oblige à ouvrir les yeux sur un monde sans foi ni loi. Ils constatent alors, comme le fait Birahima, que la justice divine n'a rien à voir avec celle des hommes. [...] L'enfant [devient alors] un mutant qui perd ses points de repère et en invente d'autres". Ce numéro de Mots Pluriels se propose de tenter une approche multidisciplinaire de cette question d'une actualité brûlante et d'essayer une analyse de la "mutation" en cours sous tous ses aspects. La question pourrait être abordée sous les angles les plus divers: littéraire, mais aussi historique, sociologique etc. sans toutefois oublier l'extrême diversité du continent africain, où coexistent les situations les plus disparates. Dans quelle mesure est-il encore possible d'offrir une image positive de l'enfance en Afrique aujourd'hui? Dans quelle mesure la place occupée par les enfants dans les sociétés africaines du passé était-elle différente de celle d'aujourd'hui? Quels sont les éléments qui déterminent le devenir des enfants qui grandissent en Afrique aujourd'hui? (En collaboration avec Madeleine Borgomano). Date limite pour l'envoi des manuscrits: 15 Avril 2002.
Des articles d'environ
4000 mots explorant l'un de ces thèmes peuvent être envoyés
par email ou sous forme imprimée à la rédaction de Mots
Pluriels. Les contributions peuvent être écrites en français
ou en anglais. Il est possible d'inclure quelques images pour illustrer le
texte.
Pour la présentation
des notes de bas de page et d'une éventuelle
bibliographie, prière de se référer
aux articles de ce numéro et aux numéros précédents.
*****
MOTS PLURIELS is a refereed electronic and international journal open to literary-minded scholars wishing to share their points of view on important contemporary world issues. Manuscripts are reviewed by expert readers and publication is dependent on their approval.
Themes for the next issues will comprise:
* "The Net: New Apprentices and Old Masters". Publication of Vol. 2 in October 2001. Deadline for submissions: Closed. The Internet is at the epicentre of a conceptual revolution, both in developed and developing countries dazzled by the lure of new technology. It therefore seems timely to embark on a critical analysis of current developments and emerging discourses. As Mark Nunes has written: "In its current figuration, the 'net' does more than network the globe; it creates a metaphorical world in which we conduct our lives. And the more ecstatic the promises of new, possible worlds, the more problematic the concept of 'the world' becomes." What does cyberspace/internet/web mean from different perspectives? What does it mean to individuals located on all continents to venture into a "cybernetic terrain that undermines the symbolic distance between the metaphoric and the real"? (In collaboration with Mark Pegrum.)
* "Brain drain and national (de)construction in Africa". Scarcely a generation ago, most graduates from the Third World would return to their own countries with the main objective of serving their nation. These days, the opposite phenomenon is observed: in Africa and elsewhere, opportunities seem to be irremediably blocked and we are witnessing a haemorrhage, an exodus of intellectuals and researchers from "developing" countries, which is linked to social, intellectual and economic survival strategies. According to the Fondation Africaine pour le Renforcement des Capacités (ACBF), Africa is losing about 20,000 trained people every year. Although decried by Western xenophobic movements, this exodus is delighting many Euro-American economic, university and financial structures and it is time to analyse critically the extent to which this exodus does or does not represent a new form of cruel exploitation of the resources offered by "the former colonies". Today, must an intellectual leave his or her native land in order to blossom? Is it possible/necessary to stay in one's own country in order to serve/change it? What share of responsibility is borne by trained expatriate Africans for the continent's insolvency - and its reconstruction? What is, henceforth, the definition of "native land"? Was Césaire mistaken? From a legal point of view, is citizenship compatible with nationality? What will be the outcome of the intellectual exodus in national (de)construction? To what extent are the "welcome" policies being conducted by the United States, Canada and some European countries destroying intellectual development in Africa? Are the Africans who have stayed in their own countries doomed to nothingness, their hands and feet tied? Under such circumstances, is "development" possible, delayed or compromised? To whom should the insolvency of the (post)colonial state be attributed? These, then, are some of the questions around which the debate could be articulated. The issue intends to focus on the notion of exodus and on its economic, political and intellectual consequences for the countries of origin. Literary, sociological, political and anthropological analyses would be suitable. As in the preceding issues of Mots Pluriels, the emphasis is on Africa but texts and analyses concerning other regions are also desirable so as to add material for comparison. (In collaboration with Alexie Tcheuyap). Deadline for submissions: September 15 , 2001.
* "The Refugee Convention, where to from here?". According to the 1951 Convention Relating to the Status of Refugees, a refugee is a person who "owing to a well-founded fear of being persecuted for reasons of race, religion, nationality, membership in a particular social group, or political opinion, is outside the country of his nationality, and is unable to or, owing to such fear, is unwilling to avail himself of the protection of that country." This issue of Mots Pluriels aims to analyse this issue from different perspectives in the context of today's millions who are forced to flee their homes and homelands in fear of their lives because of war, ethnic cleansing and intolerance. "Refugee research" touches on many other issues and a wide range of contributions is possible in the field of gender, human rights, notions of community and identity, community perception, causes of refugee flows, racism, globalisation, ethnic & religious conflicts, etc. A detailed synopsis of possible ways to approach the lived experience and changing realities of refugees in today's world can be found on the Home Page of the December 2001 International Conference The Refugee Convention: Where To From Here? to be held in Sydney, Australia. Contributors and any others attending the Conference are strongly encouraged to submit their papers to this special issue of Mots Pluriels; so too are those with a point of view on the topic but who are not attending the Conference. Please send papers by email to the General Editor of Mots Pluriels, with a copy to the Guest Editor, Eileen Pittaway, Director of the Centre for Refugee Research. Deadline for submissions: December15, 2001.
* "Being a child in Africa". Ahmadou Kourouma dedicates his latest novel, Allah n'est pas obligé, to the children of Djibouti. If he gives a very young child the opportunity to speak (as does Ken Saro Wiwa in Sozaboy), it is because these children, whose plight has been forgotten by the world, specially asked him to speak in their name. In this sense, Kourouma's choice is not so much literary but rather a dreadful acknowledgement of the state of Africa today, well encapsulated in Ryscard Kapucinski's Ebène: "In areas where fighting has been going on for decades ... the majority of the adult population has long been dead, killed on the battlefields ... Only children are left and it is now they who are fighting the war". These child soldiers even attempt military coups, whilst other starving children, oblivious to national borders, roam the continent and are left to the mercy of slave traders. Tanella Boni comments: "Children and teenagers grow up before their time. The weight of events obliges them to open their eyes to a world which fears neither God nor man. Like Birahima, they can see for themselves that Divine justice is unrelated to worldly justice. And so, children become mutants who have lost all points of reference and who must devise new ones". The purpose of this issue of Mots Pluriels is to critically analyse this problem from the points of view of various disciplines and perspectives, keeping in mind the rich diversity of the African continent where disparate situations exist side by side. To what extent is it possible to present a positive view of childhood in today's Africa? To what extent is the place of children in today's African society different from that of the past? What are the factors which determine the future for children growing up in Africa today? (In collaboration with Madeleine Borgomano). Deadline for submissions: April 15, 2002.
Short articles (about
4000 words) dealing with any of the issues mentioned above can be sent to
the Editor by email, or posted to the address below. Articles can be in English
or French. A few pictures can be included to illustrate the text. Administration:
MOTS PLURIELS Support from the Australian
Research Council is acknowledged.
Editorial Board:
Tanella Boni, Université
Nationale de Côte d'Ivoire
Editorial Consultants:
Gary Baines, Loretta
Baldassar, Richard Bales, June Bam, Denis Boak, Patrick Bond, Madeleine Borgomano,
Sue Broomhall, Marie-Claude Buegg-Meunier, Marguerite Chesbrough, Jenny de
Reuck, Lance Donaldson-Evans, Laurent Dousset, Paul Dunham, Vincent Engel,
Anne Freadman, Edward Freeman, Rangira Béatrice Gallimore, Cherry Gertzel,
Stephanie Green, Michel Guissard, Agnes Hafez-Ergaut, Pen Hetherington, Henri
Jeanjean, John Kinder, Cheryl Lange, Jane Long, Catherine Macdonald, Gale
MacLachlan, Ian Magedera, Ken McPherson, Anne-Marie Medcalf, David Moody,
Colin Muller, André Ntonfo, Beverley Ormerod, Noakes, Bert Peeters, Mark Pegrum,
Maureen Perkins, Guy Ossito Midiohouan, Linda Pontré, Elizabeth Rankin, Peter
Reeves, Dennis Rumley, Abbu Siddique, Tony Simoes da Silva, Paul Sendziuk,
John Stella, Micheline van der Beken, Joan Wardrop, Toby Watkins, Terri-Ann
White, Brian Willis, Phillip Winn, Martin Wittenberg, Jennifer Yee
The views
expressed in contributions to this Journal do not necessarily represent those
of the Editors.
Mots
Plurielsis
archived by the Australian National Library and is publicly available in the
PANDORA Archive.
Contributors who wish to include footnotes and a bibliography are asked to follow the examples
provided in this issue of Mots Pluriels.
Jean-Marie VOLET, Editor
The University of Western Australia
Department of European Languages and Studies
French Studies
Nedlands
Western Australia
6907
Philip Dwyer, The University of Newcastle
Hélène Jaccomard, The University of Western Australia
Peter Limb, Michigan State University
Amadou Ly, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Daniel Tchapda, Douala
Tim A. Unwin, The University of Bristol
A consulter...
... et bien d'autres
revues électroniques....
Editor ([email protected])
Last updated: August 2001
https://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/MP1801index.html