ARCHIVED BY THE SCHOOL OF HUMANITIES THE UNIVERSITY OF WESTERN AUSTRALIA 2005 |
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Table des matières - Contents
ARTICLES |
Extraits d'une introduction à 'L'histoire de Louis Anniaba: Roi d'Essenie en Afrique sur la Côte de Guinée' (1740) de Roger Little
Influences européennes dans l'art du Dahomey à travers l'iconographie des bas-reliefs notés par Maire (Abomey, 1893) de Marlène M. Biton
'Introduced to South Africa on the backs of sable gentry': British migrants' first experience of the colonial racial order, 1850s-1890s by Simon Dagut
'Historical carnival of reconciliation': Commemorating the South African war, 1899-1902 by Jane Carruthers
Affirming Africa: recovering cultural heritage and representing ordinary people's lives in South African community mural art by Sabine Marschall
In the web of his sight: European travel through Africa as a virtual encounter by Obododimma Oha
Reggae rhetoric and the Pan-African risorgimento by Kwaku Asante-Darko
Qui est le fossoyeur de notre civilisation : notre immoralité ou le FMI ? de Daniel Tchapda.
La décolonisation française et le mouvement occitaniste de Henri Jeanjean
Why I gave up African studies by Gavin Kitching
INTERVIEW |
Entretien avec la romancière ivorienne Micheline Coulibaly, auteur de "Les Larmes de cristal" (2000) proposé par Jean-Marie Volet
NOUVELLES, RECITS, TEXTES - CREATIVE WRITING |
Voyage à Benin en 1588 Histoire générale des voyages (1756)
Le chant d'Ayolée de Marie Félicité Ebokea
COMPTES RENDUS |
"Nous en avons assez de mourir, nous voulons vivre pour l'Afrique" (Nocky Djedanoum). Réflexion sur l'écriture et compte rendu de "Lille 2000 : l'Afrique en création" présenté par Tanella Boni
Lamentations du déshérité: un recueil de poèmes de Gahlia Njongoh GWANGWA'A présenté par Daniel Tchapda
A FEW OTHER WEB LINKS - QUELQUES LIENS INTERESSANTS SUR LA TOILE |
"Un homme moral dans un monde immoral" Albert Camus, ou l'inconscient colonial par Edward W. Saïd Le Monde Diplomatique, novembre 2000
Alain Touraine : tous égaux, tous différents: tout un programme. Interview proposée par Elisabeth Gilles) Construire, pas de date
CONFERENCE |
L'impôt, la taxation et le contribuable dans les littératures française et francophones : Colloque international, Université de Western Ontario, octobre 2001
Déjà paru / Back issues of Mots Pluriels |
Prochains numéros / Up-coming issues of Mots Pluriels |
MOTS PLURIELS est une revue électronique de caractère international. Elle est ouverte aux universitaires intéressé(e)s par le domaine des Lettres et désireux/ses de donner leur point de vue sur les questions brûlantes de notre temps. Un comité de lecture examine tous les manuscrits reçus et décide de leur publication.
Les thèmes retenus pour les prochains numéros sont:
* "Ecrire l'exil: rupture et continuité". Ecrire l'exil revient tout d'abord à exprimer une absence, une douleur
face au fossé qui sépare l'individu de ses racines et de son
histoire. Toutefois, la littérature de l'exil ne s'arrête pas
là. Elle souligne aussi la force des mots dont le pouvoir permet une
réappropriation du monde par l'individu, où qu'il se trouve et
quel que soit son désarroi.
Qu'il soit volontaire ou exigé par les circonstances, l'exil exprime
toujours l'opposition de deux concepts d'apparence irréconciliables : la
rupture et la continuité. Il souligne d'une part la séparation
physique ou morale de l'individu (ou du groupe) arraché de gré ou
de force à son environnement, et d'autre part il explore les
méandres du souvenir - ou de l'imagination - qui permettent de prolonger
un univers devenu inaccessible.
Le but de ce numéro spécial de Mots Pluriels est
d'élargir le champ de la réflexion à la littérature
d'expression française. Trois grands axes exploratoires sont
suggérés d'une manière qui n'est bien sûr ni
prescritive ni exclusive:
- les tensions liées aux concepts de rupture et de continuité
dans le contexte de l'écriture et de la réception des textes
inspirés par l'exil;
* "Internet: nouveaux horizons, vieilles hégémonies ?". L'Internet se trouve à un moment crucial de son évolution. Pris
d'assaut par le petit commerce et par les grandes corporations, il promet
monts et merveilles aux pays les plus riches comme aux plus pauvres. Il semble donc temps de se lancer dans une analyse serrée des discours et métaphores qui lui sont
liés, de ses prétentions, etc. Comme le
disait Mark Nunes en 1995 déjà: "Dans sa configuration actuelle,
le net fait plus que d'interconnecter le globe; il crée des mondes parallèles
métaphoriques dans lesquels nous menons nos vies. Et
plus les promesses de ces nouveaux mondes qui s'ouvrent à nous sont
alléchantes, plus le concept-même de monde devient
problématique." Ce que signifient les mots "cyberspace/internet/web"
en différents lieux et de différents points de vue doit
être pris en compte. Par exemple, que représente le fait de s'aventurer dans "un univers cybernétique
qui réduit à rien la distance entre le réel et
l'imaginaire" pour des
personnes habitant l'Afrique, l'Asie, l'Australie, l'Europe ou
l'Amérique ? Comme dans les numéros précédents, les
études littéraires sont vivement encouragées et l'accent
sera mis sur l'Afrique mais la problématique envisagée
dépasse largement les limites d'un continent et d'une discipline et des
articles présentant un aspect particulier de la question d'un point de
vue différent sont souhaités. (En collaboration avec Dr Mark Pegrum). Date limite pour l'envoi de manuscrits: 15 mai 2001. Appel d'articles
* "Fuite des cerveaux et (dé)construction nationale en Afrique".
Il y a une génération à peine, la plupart des
diplômés du tiers-monde retournaient dans leur pays avec
l'objectif principal de servir leur nation. De nos jours, on observe un
phénomène inverse : en Afrique et ailleurs, les
débouchés semblent irrémédiablement bouchés
et l'on assiste à une hémorragie, une fuite des intellectuels et
chercheurs des pays "en voie de développement"
liée à des stratégies de survie sociale, intellectuelle et
économique. Selon la Fondation Africaine pour le Renforcement des
Capacités (ACBF), l'Afrique perdrait annuellement environ 20000 cadres.
Quoi que décriée par les mouvements xénophobes
occidentaux, cet exode fait le bonheur de nombreuses structures
économiques, universitaires et financières
euro-américaines et il est temps d'analyser de manière critique
dans quelle mesure cet exode ne représente pas une nouvelle forme
d'exploitation sauvage des ressources offertes par "les anciennes
colonies".
Dans quelle mesure un intellectuel doit-il aujourd'hui quitter sa patrie pour
s'épanouir? Est-il possible/nécessaire de rester dans son pays
pour le servir/changer? Quelle part de responsabilité les cadres
africains expatriés portent-ils dans la faillite de leur continent et sa
reconstruction? Quelle est désormais la définition du
"pays natal"? Césaire s'est-il donc trompé? Du
point de vue juridique, la citoyenneté est-elle compatible avec la
nationalité? Quel est le bilan de l'exode intellectuel dans la
(dé)construction nationale? Dans quelle mesure les politiques "d'accueil" conduites par les véritables "acheteurs de
cerveaux" que sont les Etats-Unis, le Canada, et l'Europe
détruisent-elles le développement intellectuel en Afrique. Les
Africains restés au pays sont-ils voués au néant, pieds et
poings liés? Dans une telle conjoncture, le
"développement" est-il possible, retardé ou
compromis? A qui faut-il attribuer la faillite de l'état
(post)colonial ?
(En collaboration avec Dr Alexie Tcheuyap). Date limite pour l'envoi de manuscrits 31 juillet 2001.
* "Etre enfant en Afrique". Comme le relevait Tanella Boni dans un article récent: "Les
enfants et les adolescents grandissent avant l'âge. Le poids des
événements les oblige à ouvrir les yeux sur un monde sans
foi ni loi. Ils constatent alors, comme le fait Birahima, que la justice divine
n'a rien à voir avec celle des hommes. [...]
L'enfant [devient alors] un mutant qui perd ses points de repère et en invente d'autres". Ce numéro de Mots Pluriels a pour but d'analyser de manière critique et multidisciplinaire l'évolution des repères (ou leur absence) proposés aux enfants/adolescents africains à diverses époques de l'histoire du continent et aujourd'hui. Date limite pour l'envoi de manuscrits au responsable du numéro, fin 2001.
Des articles d'environ 3000 mots explorant l'un de ces thèmes peuvent être envoyés par email ou sous forme imprimée à la rédaction de MOTS PLURIELS. Les contributions peuvent être écrites en français ou en anglais. Il est possible d'inclure quelques images pour illustrer le texte.
*****
MOTS PLURIELS is a refereed electronic and international journal open to literary minded scholars wishing to share their point of view on important contemporary world issues. Manuscripts are reviewed by expert readers and publication is dependent on their approval.
Themes for the next issues will comprise:
* "Writing exile: separation and continuity". Writing in exile is above all an expression of absence and loss. The individual
feels disconnected from his or her own past. But the literature of exile is
much more than this. It emphasises the power of words to cross the divide,
allowing the individual to rediscover the lost domain despite the pain of
physical or emotional separation.
Whether self-imposed or externally inflicted, exile constantly reinforces this
antithesis between separation and continuity. On the one hand it asserts the
geographical or emotional isolation of an individual (or a group). Yet on the
other hand it can become an exploration and/or revival, in memory or
imagination, of a forbidden or inaccessible world.
The aim of this special issue of Mots Pluriels is to provide a forum for
reflection on the notion of exile in French and Francophone literatures. Three
main points of departure are suggested, although these should not exclude other
possibilities or approaches:
* "The Net: New Apprentices and Old Masters". The Internet is at the
epicentre of a conceptual revolution, both in developed and developing
countries dazzled by the lure of new technology. It therefore seems timely
to embark on a critical analysis of current developments and emerging
discourses. As Mark Nunes has written: "In its current figuration, the 'net'
does more than network the globe; it creates a metaphorical world in which
we conduct our lives. And the more ecstatic the promises of new, possible
worlds, the more problematic the concept of 'the world' becomes." What does
cyberspace/internet/web mean from different perspectives? What does it mean
to individuals located on all continents to venture into a "cybernetic
terrain that undermines the symbolic distance between the metaphoric and the
real"? As has been the case in former issues of Mots Pluriels, literary
analyses are strongly encouraged and the emphasis will be put on perceptions
of the internet in Africa; but the issue exceeds the limits of a purely
African context. Articles dealing with the theme as it is perceived
elsewhere are ALSO actively encouraged as they would significantly enlarge
the scope of the discussion.
(In collaboration with Dr. Mark Pegrum. Deadline for submissions: 15th May 2001. Call for papers.
* "Brain drain and national (de)construction in Africa". Scarcely a generation ago, most graduates from the Third World would return to their own countries with the main objective of serving their nation. These days, the opposite phenomenon is observed: in Africa and elsewhere, opportunities seem to be irremediably blocked and we are witnessing a haemorrhage, an exodus of intellectuals and researchers from "developing" countries linked to social, intellectual and economic survival strategies. According to the Fondation Africaine pour le Renforcement des Capacités (ACBF), Africa is losing about 20000 trained people every year. Although decried by Western xenophobic movements, this exodus is delighting many Euro-American economic, university and financial structures and it is time to critically analyse the extent to which this exodus does not represent a new form of barbarous exploitation of the resources offered by "the former colonies".
To what extent must an intellectual today leave his native land in order to blossom? Is it possible/necessary to stay in one's own country in order to serve/change it? What share of responsibility is borne by trained expatriate Africans in their continent's insolvency and reconstruction? Henceforth what is the definition of "native land"? Was Césaire mistaken? From the legal point of view, is citizenship compatible with nationality? What is the outcome of the intellectual exodus in national (de)construction? To what extent are the "welcome" policies being conducted by the United States, Canada and some European countries, the true "brain buyers", destroying intellectual development in Africa? Are the Africans who have stayed in their own countries doomed to nothingness, their hands and feet tied? Under such circumstances, is "development" possible, delayed or compromised? To whom should the insolvency of the (post)colonial state be attributed?
These, then, are some of the questions around which the debate could be articulated. The issue intends to focus on the notion of exodus and on the economic, political and intellectual consequences and so on in the countries of origin. Literary, sociological, political and anthropological analyses could be suitable. As in the preceding issues of Mots Pluriels, the emphasis is on Africa but texts and analyses concerning another region are also desirable so as to add material for comparison.
(In collaboration with Dr. Alexie Tcheuyap). Final date for the submission of articles July 31, 2001.
* "Being a child in Africa". A recent article by Tanella Boni argues that : "Children and teenegers grow up before their time. The weight of the events oblige them to open their eyes on a world with no bearings. They can see for themselves, like Birahima, that God's justice is unrelated to human'justice. (Thus) Children become mutants who lose their landmarks and have to find new ones". The purpose of this issue of Mots Pluriels is to critically analyse from various disciplines and perspectives how reference marks proposed to African youth have changed over time and what they are today. Final date for the submission of articles to the editor, late 2001.
Short articles (about 3000 words) dealing with one of the issues mentioned above can be sent to the Editor, either by Email or posted to the address below. Articles can be in English or French. A few pictures can be included to illustrate the text.
Administration:
MOTS PLURIELS
Support from the Australian Research Council is acknowledged.
Editorial board
Professeur Tanella Boni, Université Nationale de Côte d'Ivoire
Editorial consultants
Dr. Loretta Baldassar, Ms June Bam, Pr. Denis Boak, Pr. Madeleine Borgomano, Dr. Sue Broomhall,
Mrs. Marguerite Chesbrough, Dr. Jenny de Reuck, Pr. Lance Donaldson-Evans,
Mr. Paul Dunham, Pr. Vincent Engel, Prof. Anne Freadman, Pr. Rangira Béatrice Gallimore,
Prof. Cherry Gertzel, Dr. Stephanie Green, Mr Michel Guissard, Dr. Agnes Hafez-Ergaut, Ms Pen Hetherington, Dr. Henri Jeanjean, Dr. John Kinder,
Dr. Cheryl Lange, Dr. Jane Long, Dr. Catherine Macdonald, Dr. Gale MacLachlan, Prof. Ken McPherson, Dr. David Moody, Dr. Colin Muller, Pr. André Ntonfo, Prof. Beverley Ormerod, Dr. Mark Pegrum, Dr. Maureen Perkins, Pr. Guy Ossito Midiohouan,
Dr. Linda Pontré, Prof. Elizabeth Rankin; Prof. Peter Reeves, Prof. Dennis Rumley, Dr. Abbu Siddique, Dr. Tony Simoes da Silva, Mr. Paul Sendziuk, Dr. John Stella, Dr. Micheline van der Beken,
Dr. Joan Wardrop, Ms Toby Watkins, Dr. Terri-ann White, Mr. Brian Willis,
Dr. Phillip Winn, Dr. Martin Wittenberg.
The views expressed in contributions to this Journal do not necessarily represent those of the Editors
MOTS PLURIELS is archived by the Australian National Library and publicly available in the PANDORA Archive.
- les choix esthétiques, politiques, socio-culturels et autres qui, par
excellence, semblent déterminer une écriture prototypique de
l'exil et ses caractéristiques;
- l'écriture et la lecture de l'exil en tant que recherche de soi ou/et
du paradis perdu.
(In collaboration with Professor Tim Unwin). La date limite de remise
des textes est le 15 janvier 2001.
Pour la présentation des notes de bas de page et d'une éventuelle bibliographie, prière de se référer aux articles de ce numéro et aux numéros précédents.
- notions of separation and continuity in the production and reception of texts
written in response to exile;
- aesthetic, political, socio-cultural or other choices which seem most
typically to define the literature of exile;
- the writing and reading of exile as discovery of self and/or the "lost
domain".
(In collaboration with Professor Tim Unwin). The deadline for receipt of articles is 15 January
2001.
Contributors who wish to include footnotes and a bibliography are asked to follow the examples provided in this issue of Mots Pluriels.
Dr. Jean-Marie VOLET, Editor
The University of Western Australia
School of European Languages
Department of French Studies
Nedlands 6907
Australia.
Dr. Philip Dwyer, The University of Newcastle
Dr. Hélène Jaccomard, The University of Western Australia
Dr. Peter Limb, The University of Western Australia
Professeur Amadou Ly, Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dr. Daniel Tchapda, Douala
Professor Tim A. Unwin, The University of Liverpool
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