L'exilé de l'eau est an recueil de cinq nouvelles écrites par quatre auteurs camerounais ayant participé au "GRAND PRIX LITTERAIRE APEC 90".
Cinq nouvelles dont le thème principal est l'EAU. De Rabiatou Njoya qui a écrit La porteuse d'eau à Dominique Akoa auteur de La construction d'un pont et Vu au N'tem , en passant par Dieudonné Miaffo et John Richard Kouakam auteurs respectifs de L'exilé de l'eau et H20: mon rêve, mon amour, ma vie (water blues), on vit des histoires merveilleuses sur l'eau.
Tout y passe. Des saisons à la mer; du désert aux inondations; du rêve à la sorcellerie. Telle l'histoire de cette femme qui doit marcher pendant trois heures de temps sous la canicule du Sahel pour se procurer de l'eau. Une histoire merveilleuse de laquelle on peut retenir que "le lien existentiel entre l'homme et l'eau est plus féminin que masculin". L'exilé de l'eau ou l'autopsie d'un système social où tout, même de l'eau, nous est donné grâce "à la sollicitude de .... au magnanisme de.... à l'humanisme de ...".
Quand certains individus se posent en s'opposant aux merveilles de la civilisation que d'autres entendent leur apporter, c'est à ne plus rien comprendre. Tel cet homme qui, par des moyens de la sorcellerie, s'oppose au passage d'un pont.
(Quatrième de couverture.)