RESUME |
Agnès Hafez-Ergaut
University of Tasmania
Le thème du jardin parcourt toutes les littératures de fond en comble et de siècle en siècle. Tour à tour secret, clos et protégé ou Terre promise, il désigne le lieu privilégié, spatial mais surtout spirituel, où l'individu se réfugie pour se découvrir ou se réconcilier avec lui-même en vue de vivre une vie plus pleine, de surmonter ses démons ou d'accéder au bonheur. Lieu d'introspection et de recherche personnelle, synonyme d'initiation et de renaissance, le jardin occupe les méandres de l'âme individuelle et symbolise la quête de soi qu'entreprennent le ou les héros qui l'abordent et dans laquelle ils cultivent tous les possibles.
Mais la symbolique du jardin ne revêt pas seulement cette acception. Le jardin peut également désigner l'activité humaine. Dans ce cas, l'homme qui l'habite peut y exercer ses talents, exploiter ce qu'il y possède, rendre service à autrui, agir honnêtement et tout simplement s'occuper, faisant de sa présence sur la terre une mission par l'action. Un exemple entre tous illustre ce postulat: il s'agit du jardin dans lequel Voltaire laisse Candide lorsque celui-ci confronte enfin la réalité telle qu'elle est et non telle qu'il l'espère.[1] Dans ce jardin, fait de travail, de désillusions, de maturité et d'isolement et habité par un attachement au bonheur et à la vie qui refuse de se torpiller, Candide et ses acolytes, en créant cette "petite société" travailleuse qui se rend utile à elle-même et à autrui et dont on trouve d'ailleurs la réminiscence dans de nombreux textes littéraires, L'abbaye de Thélème[2] de Rabelais, La Peste de Camus et Le Diable et le bon Dieu de Sartre, pour ne citer qu'eux, trouvent au fond d'eux-mêmes les ressorts qui leur permettent non seulement de survivre mais également d'être heureux. Défini en termes matérialistes, ce jardin-là, idéal productif où l'homme se fait l'instrument de sa propre fortune et dans lequel l'aisance, vue comme conséquence nécessaire du labeur, fait office de récompense, consacre l'utilité des entreprises humaines. Il offre ainsi une lecon d'espérance.
La symbolique du jardin dont nous exposerons les caractéristiques dans les lignes qui suivent correspond à cette double rhétorique, tout en en offrant sa propre originalité. Les composantes qu'elle emprunte, le travail, la quête du bonheur et de l'apaisement, la petite société, appliquées ici à un lieu d'exil et abordant, par extension, la question de l'immigration sont présentes. Elles n'en suscitent pas moins des conclusions et un traitement différents.
Le jardin - il s'agit à ce stade du terme littéral - qui nous occupe ici est celui de Maria Martha Yaramko, que Gabrielle Roy met en scène dans la nouvelle intitulée Un Jardin au bout du monde, qui est aussi le titre du recueil qui l'héberge.[3] Un Jardin au bout du monde, à côté de Un Vagabond frappe à notre porte, de Où iras-tu Sam Lee Wong et de La Vallée houdou, nouvelles toutes consacrées à des errants, immigrants ou marginaux, et toutes centrées sur la problématique de la place, aussi spatiale que sociale et dans tous les cas récusée, relate les derniers jours de Martha, une Ukrainienne, vue un jour par la narratrice au milieu de ses fleurs à la limite des terres défrichées de l'Ouest canadien et dont elle nous dit dans le préambule que son regard implorant qui semblait dire "Raconte ma vie", l'avait inspirée.[4] Le jardin de Martha, qui d'ailleurs se réduit à ses fleurs et qu'elle définit comme "la véritable histoire de sa vie" (142), a pourtant ceci de particulier: puisqu'il est au bout du monde, il rassemble dans sa symbolique toutes les quêtes et tous les échecs que renferme le discours de l'exil.
Martha, malgré les dures épreuves que celle-ci lui a fait subir, aime la vie. Arrivée au Canada trente ans plus tôt avec son mari Stepan, tous deux alors pleins d'élan et d'ardeur au travail, Martha vit au lieu-dit Volhyn, vestige de "ce qui a tenté un jour d'être un village" (117), aux confins de l'Alberta, où elle ne se consacre plus qu'à une seule occupation: le soin de ses fleurs. Nous apprenons à connaître le couple alors que la vieille femme, tenaillée par un mal qui la tient au côté, s'acharne, malgré la douleur, le manque de forces, l'hostilité de Stepan, l'abandon de ses trois enfants partis à la ville pour n'en plus revenir, et la conscience de l'absurdité de son existence qui s'achève dans "l'infini du silence et la sauvagerie de la plaine" (150), à maintenir "le petit carré de terre où elle avait entretenu, autant peut-être que ses fleurs, la vie de son âme" (167) et qui avait donné à "sa vie si terne ... ce côté riche, un peu fou et exalté (122). Son mari Stepan, lui, hait, pour les mêmes raisons, cette vie d'exil qui lui a tout pris, en particulier ses enfants, happés par la culture urbaine canadienne et méprisant désormais leurs origines. Après trente ans passés à Volhyn, il erre et s'enivre, tentant d'oublier qu'ils n'ont sur cette terre que la place précaire et misérable qu'ils ont dû eux-mêmes, au prix d'efforts surhumains, arracher à la nature omnipotente et meurtrière et qui, profitant de leur grand âge et de leur amertume, commence à leur reprendre ce qu'elle leur a prêté: une récolte qu'il n'a plus la force de moissonner, quelques vaches qu'il ne trait plus parce qu'il préfère éluder dans l'ivresse la détresse et l'échec de sa vie aussi irrépréssibles et incommensurables que la plaine qui s'étend autour de lui à l'infini. Ne l'habite plus qu'une haine rageuse, à l'encontre de cette vie, et aussi à l'encontre de sa femme, qui, toujours et en dépit de tout, prend soin de ses fleurs et donc soigne et encourage la vie.
Voici donc posés les termes de notre propos: la quête d'une vie meilleure illustrée par l'établissement sur une terre étrangère et l'espérance que celui-ci inspire; une "petite société", fondée sur le travail et la solidarité et incarnée par Volhyn, cette "colonie" de peuplement aux confins des terres habitées; et un jardin, composé uniquement de fleurs, c'est-à-dire exempt de productivité et voué à la beauté, donc à l'inutile. Or, ces termes sont contradictoires: le jardin intérieur de Martha, symbolisé ici par ses fleurs, intrinsèquement futile et vain, s'oppose à la conception matérialiste du "jardin d'Eden", par nature productif et utile, que des immigrants, venus du bout du monde, tentent, paradoxalement, de reproduire à la force de leurs bras, le mythe d'Eden désignant le jardin comme le lieu dont l'homme est exilé, et le jardin de Martha l'immigrante étant celui où elle vit son exil.
L'on sait que Gabrielle Roy, toute conteuse qu'elle est, ne s'éloigne jamais des problèmes de son temps et de la douleur des hommes. Dans Un Jardin au bout du monde, en superposant les symboliques du jardin tout en les opposant, elle ne fait pas exception à sa propre règle. Le caractère inutile des fleurs de Martha, émergeant au sein d'une logique de l'action productive et rentable qui régit la vie même des immigrants de Volhyn, introduit dans le propos la notion, extravagante dans ce lieu d'exil et dans le contexte des hommes qui le peuplent, d'absurdité. Et cette absurdité incongrue, loin d'être évincée, puisqu'elle suscite en filigrane une réflexion critique sur une certaine immigration, tant dans sa politique que par rapport aux intéressés eux-mêmes, remet en question la rhétorique de la mission par l'action, précisément élaborée dans le but de l'éliminer.
Il est temps d'examiner dans le texte comment cette prémisse se trouve énoncée. Mêlées dans un constant va-et-vient qui les place l'une à coté de l'autre à égalité dans un bouleversement de la chronologie, les deux propositions, l'inutile et l'absurde, se répondent tout en se reflétant. L'inutile se caractérise essentiellement par l'existence des fleurs et l'amour que Martha leur porte pour la beauté et le réconfort qu'elles lui procurent. Marquées dès leur naissance par le hasard et l'absurde, les fleurs de Martha correspondent à un dépassement du besoin. En effet, Martha commence à planter son jardin le jour où Stepan, en route pour Codessa, "sorte de petite capitale ukrainienne dans le Nord canadien" (117), lui demande ce qu'elle veut qu'il lui rapporte: en ce temps-là, la liste des choses indispensables étant tellement longue et improbable - "ils manquaient de tout", commente la narratrice -, elle trouve plus sage de requérir quelques graines de tournesol et peut-être de pavot. Les fleurs de Martha naissent ainsi du bon vouloir d'un mari, déjà souvent défaillant en ces temps de rudes épreuves, et du désir, presque un caprice, de recourir au futile pour s'évader du besoin. Ensuite, l'existence de ces fleurs, aussi inutile soit-elle, requiert des soins constants dans cette plaine où "le vent ... n'est pas longtemps l'ami des herbes, des fleurs et de l'âme qui aime et soigne la vie" (141). Aussi Martha, percluse de douleurs et de fatigue, s'interroge-t-elle: "Pourquoi son jardin, entrepris dans la jeunesse, la contraignait-il à travailler encore? Pourquoi dans sa vieillesse tant de fatigue encore à l'aide de la vie?" (121) ... "Alors que tout crevait de chaud, de soif et de désespoir, que la vie n'était qu'un immense exil poudreux, comment se préoccuper encore de quelques misérables fleurs!" (145) Aussi, malgré ces questions auxquelles elle n'avait jamais "[donné] à elle-même une réponse satisfaisante" (143), peine-t-elle doucement à les soutenir et à les arroser, s'épuisant à aller chercher très loin l'eau qui les maintiendra en vie, tout en se demandant : "Qui de nous deux, le jardin ou moi-même, va périr le premier?" (144) Car la mort cristallise l'absurde de ces soins, tout comme le seul usage que Martha fait des fleurs en allant fleurir la minuscule église de Volhyn désertée par les popes qui ne la visitent plus que pour les enterrements puisque les enfants de Volhyn sont tous partis et que n'y restent que les vieux.
Quant à l'absurde, il caractérise toute la vie des Yaramko: tout d'abord, leur établissement au Canada, cet élan (qui, dans la nouvelle, reste inexpliqué), cette hardiesse, surtout ressentis par Martha, qui les avaient poussés, malgré toutes les préventions, à traverser un continent, puis à franchir un océan, puis encore à parcourir presque tout un autre continent et surmonter l'ébahissement que leur inspiraient les formidables distances, pour réaliser le projet somme toute insensé, qui consiste à peupler, de manière permanente, une plaine immense et oubliée des hommes, où les vents ululent et où l'hiver tue; ensuite, cette vision qui, dans son souvenir distendu par trente ans d'épreuves et de lutte, hante Stepan jusqu'à la déraison: deux regards, l'un humain, qu'il imagine hagard et brillant, des affamés d'Ukraine, comme celui de sa mère dont il apprend la mort par une lettre; et l'autre, animal, et luisant de convoitise, des petits porcs que, une année de grande abondance "vers ce temps" (148), il s'était contraint à nourrir avec son excédent de grains parce qu'il avait refusé de le brûler; enfin, cet accomplissement, le seul, d'ailleurs opéré à leur insu, qui consiste à "avoir ... reproduit l'atmosphère presque exacte de la pauvre ferme d'où ils venaient, dans leur Volhynie natale" (125). En mettant leurs pauvres forces au service d'une utopie, en contribuant à produire "l'effroyable abondance" (148), les Yaramko, travailleurs acharnés, colons attelés à leur survie et à la production agricole de la plaine, auteurs d'une descendance qui les oublie, se sont fait autant les complices de l'absurde qu'ils en ont été les jouets.
Les fleurs du jardin de la petite maison des Yaramko représentent donc bien "la véritable histoire de [la] vie" de Martha. Aussi celle-ci, tout intriguée par leur mystère, "se [perd]-elle dans le dénombrement à l'infini de la descendance d'une seule fleur." Aussi, alors qu'elle cherche tout au long de sa vie à "tout embellir autour d'elle" (157), entre-t-elle "dans la contemplation de pareille munificence comme dans un beau rêve absurde" (144). Dans ses dahlias, ses glaïeuls, ses pavots, ses mufliers, ses lupins et ses delphiniums, toutes ces fleurs éclatantes et si fragiles, comme étonnées de leur propre présence dans cet "immense exil poudreux", en sursis du gel qui va les anéantir, et qui sont loin d'être inertes tant elles s'appliquent à être belles, elle voit un hymne à la vie qui lui rappelle le sens même de son existence. Dans leurs corolles multicolores, si éphémères et si futiles, toutes parfaitement inutiles si ce n'est pour le plaisir qu'elles procurent à l'oeil, elle trouve le réconfort: grâce à leur beauté, et en raison même de leur inutilité, Martha peut concevoir que le monde porte en lui autre chose que l'absurdité et la déréliction. "Un peu de vent les agitait", déclare la narratrice. "Se mettant ensemble à hocher la tête, elles semblaient soutenir qu'elles étaient le vrai de cette vie, sa douceur, sa beauté, sa tendresse. Oh, les petites folles! Elles avaient l'air de prétendre être elles seules dans le vrai." (130) Les fleurs, que Martha personnifie tant elle donne crédit au savoir qu'elles lui dispensent, donnent l'exemple que la vieille femme, abrutie de besognes, n'a jamais eu le loisir d'imiter: vivre sans oeuvres.[5] Elles instillent dans son coeur épuisé et prêt à la mort la douce certitude, plus évidente encore que la présence de Dieu dont elle s'assure en allant fleurir l'église désertée de Volhyn, qu'elle, Martha Yaramko, en se fondant dans la splendeur de leur néant, peut dépasser l'absurde. Leur contact, en lui rappelant la vanité et la futilité des entreprises humaines, révèle à Martha la véritable destinée des hommes: celle qui consiste à être.
La symbolique du jardin dans cette nouvelle de Gabrielle Roy correspond donc à la quête d'une "vacance" qui, en épousant l'absurde, laisse à l'être la jouissance de sa liberté, de sa naïveté et de son bonheur. Le jardin de Martha, lieu à la fois de beauté, de travail et d'apaisement où sont vécus en même temps l'exil et la quête d'un ancrage, reflète les contradictions de sa vie: tour à tour productive et vouée au néant, sensée et pourtant absurde, faisant de chaque geste un acte d'utilité publique et personnelle et accomplissant des oeuvres qui toutes se matérialisent par l'échec et aboutissent au vide. C'est parce qu'elles ont la sagesse de confier leur existence sans oeuvres aux éléments, que les fleurs de Martha, métaphores de l'inutile pour les hommes occupés à agir, sont, avec tout l'éclat de leur beauté, dans le vrai: elles sont, tout simplement, et cette évidence leur suffit.
Et c'est en la faisant sienne que meurt Martha Yaramko, immigrante ukrainienne et travailleuse acharnée, assujettie au service des hommes et de leurs chimères. Elle qui, avec une pointe de chagrin toutefois, "ne pouvait s'imaginer vivant toujours, se survivant[;] la destination [étant] trop haute, la fin trop grande pour la vie qu'elle avait vécue" (168), en s'identifiant à ses fleurs et en s'unissant, comme elles, "à cette humble immortalité de l'air, du vent et des herbes" (169), elle part belle, sereine et libre; enfin inutile au monde.[6]
Notes.
[1] Nous nous référons à la célèbre formule de Candide à la fin du conte du même nom: "Je sais qu'il faut cultiver notre jardin", Voltaire, Candide ou l'optimisme. Paris: Classiques Hachette, 1991.
[2] Larmat Jean. Rabelais. Connaissances des Lettres. Paris: Hatier, 1973.
[3] La première parution du recueil date de 1975. Le propos de la nouvelle du même nom apparaît toutefois pour la première fois sous la forme d'une "vision" que décrit Gabrielle Roy dans un reportage du Bulletin des Agriculteurs et dont "elle fait la matière d'au moins cinq avant-textes (dont un scénario et un projet de roman)". Pour un historique de la nouvelle, voir Montreuil Sylvie, "Petite histoire de la nouvelle 'Un jardin au bout du monde' de Gabrielle Roy" Voix et images. vol. XXIII, no2 (68), hiver 1998, pp.360-381. Quelques études critiques ont également vu le jour. Voir en particulier : Genuist Monique, "L'Ouest réel et mythique dans 'Un jardin au bout du monde', in M.L. Piccione (éd.) Une voix, un pays : Gabrielle Roy. Bordeaux: Maison de l'Aquitaine, 1991 ; May Cédric, "Gabrielle Roy et le thème du jardin" op.cit.. ; Dansereau Estelle, "Narrer l'autre La représentation des marginaux dans 'La rivière sans repos' et 'Un jardin au bout du monde', Colloque International Gabrielle Roy Actes du colloque organisé par le Centre d'Etudes franco-canadiennes de l'Ouest, Saint-Boniface. Presses Universitaires de Saint-Boniface, 1996, pp.459-474.
[4] Voici ce que Gabrielle Roy écrit de cette femme dans le Bulletin des Agriculteurs en 1942: "Je songe à Masha, la Caucasienne venue des belles prairies des environs de Kars. J'ai accompli pour me rendre chez elle des milles et des milles par des chemins fort incommodes et à travers une plaine désolée. Elle habite dans une région si éloignée qu'elle semble au bout du monde. Masha a cependant passé sa vie à planter des fleurs". Ce texte, d'abord publié dans le Bulletin des Agriculteurs. Série "Peuples du Canada", Montréal, décembre 1942, a fait l'objet d'une réédition sous le titre : "De turbulents chercheurs de paix", Fragiles lumières de la terre, Montréal: Boréal, coll. Boréal Compact, 1996, p.37. Cité in Montreuil Sylvie, p.361.
[5] Nous empruntons cette expression à l'ouvrage de Jean-Yves Jouannais intitulé Artistes sans oeuvres I would prefer not to. Paris: Hazan, 1997.
[6] Nous reprenons ici la célèbre et terrible formule employée par les juges du Châtelet en 1391 pour condamner à la potence Colin Lenfant, un vagabond mendiant sur les routes, son "estat et gouvernement le [rendant] inutile au monde". (Geremek, B., Truands et Misérables dans l'Europe moderne. (1350-1600) Archives. Paris: Gallimard-Julliard, 1980, p.71, cité in Cubero, José Histoire du vagabondage du Moyen Age à nos jours. Paris: Imago, p.75).
Dr Agnes Hafez Ergaut. est titulaire d'un doctorat ès Lettres de l'université d'Australie-Occidentale (UWA) et elle enseigne la langue et la littérature
françaises à l'université de Tasmanie (Utas).
Elle s'intéresse aux
littératures francophones d'Afrique du Nord et du Canada et travaille
également sur l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline. Au nombre de ses publications récentes, on relèvera les articles "Jeux de Masques:
L'enfant de sable et La Nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun" Mots Pluriels 10 (1999); "La représentation de l'enfant dans Mort à crédit ou la rhétorique de l'échec", Essays in French Literature. no 37 (2000) pp.31-44; et un ouvrage critique consacré au "sordide" : Le vertige du vide - Huysmans, Céline et Sartre. Lewiston NJ: Edwin Mellen Press, 2000, 320p.