René Godenne
Institut d'Enseignement Supérieur Pédagogique de Liège
Il n'est pas possible de dissocier la main qui écrit du coeur qui
palpite, ou de la tête qui rêve. P.N. Kashama, Le Serpent à plumes, no 10, 1994 |
A partir de mes deux bibliographies critiques de la nouvelle de langue française (1940-1990)[1], et d'une troisième en cours concernant les années 1991 à ... l'an 2000, je voudrais ici dresser un état des lieux de la nouvelle en Afrique noire francophone avec comme seule perspective de la replacer dans le cadre général de la nouvelle d'expression française contemporaine - en n'oubliant pas que je n'ai pas eu accès à toute une série de textes introuvables en Europe. Depuis déjà un certain temps, la nouvelle francophone d'Afrique noire a ses exégètes, je pense entre autres à G. Midiohouan[2] , qui en a retracé le parcours historique de ses origines à nos jours, cerné les traits distinctifs, dégagé les oeuvres ou les noms représentatifs. Pour ma part, j'estime le moment venu, en cette fin de siècle, de jeter un pont entre ces nouvelles nationales pratiquées en Belgique, en Suisse, au Québec, en France, en Afrique du Nord, à Madagascar, à La Réunion et en Afrique noire, non pas pour établir entre elles une quelconque hiérarchie (ce qui serait de peu d'intérêt), mais pour attester, au-delà des différences de toutes sortes, de la réalité d'un genre narratif tenu par tous comme spécifique grâce à de grandes constantes et qui s'oppose à ces autres genres que sont le roman et le conte.
Une présence éditoriale |
Parcourir les six dernières décennies du XXe siècle de la production africaine, c'est dans un premier temps s'interroger sur la place de la nouvelle dans l'édition. La question est toujours de taille quand il s'agit d'aborder la nouvelle de n'importe quelle partie de la Francophonie puisqu'elle conditionne ou non son existence commerciale.
De 1940 à 1960, deux titres, édités en France, sont signés par des Africains : Abahoumi, Historiettes drôles [s.l., 1949] et P. Edme, Scènes de la vie noire (Paris, 1959 : "Voici, enfin, un livre vrai : un roman spécifiquement congolais." En fait, il s'agit de deux textes). C'est dans la nouvelle belge surtout qu'on découvre la réalité africaine (vue par le prisme, pas si déformant qu'on l'imaginerait, du colonialisme) : R. Hendecourt, N'Gomba, contes et croquis des ranches du Katanga (Bruxelles, 1940), G. Simenon, Nouvelles exotiques (Paris, 1944), S. de Valkener-Briard, Au bout du sentier, nouvelles congolaises (Bruxelles, 1950), J. M. Jadot, Contes d'ici-bas [= Belgique] et de là-bas [= Congo belge] (Bruxelles, 1952), H. Cornélus, Bakonji, Les chefs (Bruxelles, 1954), M. Planchon, Lumière noire (Paris, 1958), R. de Biche, Contes à dormir debout (Paris, 1959 = la Côte d'Ivoire).
De 1961 à 1970, les Africains se mettent à éditer leurs nouvelles, prépubliées pour la plupart en revue ou dans les journaux de leur pays[3] : 10 titres, dont 8 recueils et 2 textes parus seuls ; si 5 d'entre eux sont édités à Paris, les autres sont diffusés sur le marché français ou belge.
À coup sûr, les années 1971-1980 restent les plus fastes pour l'édition africaine : 45 titres, dont 39 recueils et 6 textes parus seuls ; 9 titres sont édités en France (Paris ou la province), et les autres continuent à être diffusés hors frontières.
Les années 1981-1990 sont aussi florissantes : 39 titres, dont 37 recueils et 2 textes parus seuls, avec cette réserve que la période amorce le déclin de l'édition africaine : 22 titres sont édités en France.
Les années 1991-1997 marquent non seulement la disparition de l'édition africaine : 21 titres, tous édités en France, mais révèlent aussi une chute de la production des nouvellistes : ainsi les 11 collectifs nés, ou non, de concours (dont celui de l'Agence de coopération culturelle et technique), comportent de moins en moins, à la différence des 10 collectifs similaires de la décennie précédente, de textes africains (par exemple, 3 sur 14 dans Fiancée à vendre et 13 autres nouvelles, 1994, 4 sur 16 dans Les travaux d'Arianne et 15 autres nouvelles, 1995)[4] - on signalera ici la présence du Béninois Dave Wilson, dont le nom figure dans plusieurs sommaires, avec en particulier ce texte remarquable : "Le suicide orchestré d'une poule si heureuse de vivre" (dans Les fantômes de Philomène et quatorze autres nouvelles, Paris, 1989).
Que la production africaine soit de toutes les productions nationales la plus faible en nombre de titres n'est finalement pas important (après tout, la nouvelle québécoise, la plus considérable après la française, est à peine connue, et lue, en Europe). Ce qui est dramatique, c'est que la nouvelle africaine est la seule à ne pouvoir vivre, et survivre, qu'avec l'appui d'une édition qui n'est pas nationale, comme il est dit dans la préface des Cauris veulent ta mort et huit autres nouvelles du Niger (Paris : Sépia, 1995) : "Ainsi des auteurs nigériens vont enfin pouvoir être lus et reconnus en dehors de nos frontières." (L'exact contraire de la nouvelle québécoise, si/bien soutenue par le monde de l'édition, il est vrai subsidié par le Conseil des arts du Canada !)
Une reconnaissance littéraire difficile |
Mais - poursuivons dans un registre dramatique ! - s'il y a présence éditoriale de la nouvelle africaine, il n'y a pas pour autant reconnaissance littéraire : les collectifs de nouvelles, les collections de nouvelles qui fleurissent depuis les années 80 en France n'accueillent jamais de nouvellistes africains (ceux-ci pâtissent, surtout dans les années 90, de la concurrence, souvent dictée par d'autres raisons que littéraires, des Africains du Nord, des Haïtiens, etc. : la nouvelle d'Afrique n'a jamais été un phénomène de mode !) ; les revues, françaises, québécoises, dévolues à la nouvelle, ne consacrent pas de dossier à la nouvelle africaine (alors qu'elles ont opté pour une ouverture à la Francophonie) ; en treize ans d'existence, le Festival de la nouvelle de Saint-Quentin n'a invité que cinq nouvellistes africains (en 1988 : T. U. Tam'Si ; en 1993 et 1994 : J. C. Fota, G. Midiohouan, P. Mongo, D. Wilson) ; on ne découvre aucun Africain dans 131 nouvellistes contemporains par eux-mêmes (Paris, 1993) ; si Le Serpent à plumes consacre son ndeg. 10 (en 1994) à l'Afrique il n'y aura que deux noms d'Afrique noire (le Congolais T. U. Tam'Si, le Guinéen T. Monémembo)[5].
Vers une reconnaissance critique |
Pourtant, depuis peu, une reconnaissance critique de la nouvelle africaine se fait jour. Et c'est à l'université belge (publicité non déguisée...) qu'elle le doit. À l'occasion de trois colloques récents organisés par le Centre d'études de la nouvelle de l'Université de Louvain-la-Neuve (à Louvain en 1994, à Metz en 1996, à Louvain en 1997), ses défenseurs et illustrateurs, qui sont africains[6], ont pu s'exprimer, en tant qu'historiens et exégètes, comme G. Midiohouan, ou en tant que critiques ou écrivains, comme P. Mongo (qui cumule les deux fonctions), terriblement critique envers cette littérature africaine - et d'attendre maintenant que la nouvelle africaine soit étudiée par d'autres spécialistes...
Les avantages et les limites d'une spécificité |
Comparée à ses consoeurs francophones, la nouvelle africaine, qui, comme elle, vit à l'ombre du roman, offre quatre grandes particularités.
* un usage terminologique sans équivoque : alors que l'ambiguïté ou la confusion règnent partout ailleurs autour des termes de "conte" et de "nouvelle" , pierre d'achoppement, on le sait, à pouvoir mettre d'accord les Français, les Belges, etc., sur la définition des genres qu'ils représentent, tantôt parce que les termes désignent des champs narratifs distincts (par exemple, "conte de Noël" et non "nouvelle de Noël" ), tantôt parce qu'ils désignent des champs identiques (par exemple, "conte fantastique" ou "nouvelle fantastique" ), les Africains ont tranché de manière très/tellement simple : "conte" recouvre tout ce qui s'inscrit dans une tradition populaire, qu'elle soit livrée à l'état brut de document oral, qu'elle soit repensée littérairement ; "nouvelle" recouvre tout ce qui s'inscrit dans un cadre réel. En outre, si des oeuvres ont paru sans étiquette terminologique dans le titre (21 : elles datent surtout des premières décennies), l'usage se fixe d'abord sur le seul terme de "nouvelle" (72) - sont donc rares ces termes, employés si fréquemment partout ailleurs comme synonymes : "récit" (3), "histoire" (2), voire "chroniques" (3). L'usage est d'autant plus net que "nouvelle" est encore présent 7 fois d'autres façons : il coiffe des synonymes dans les titres (2 fois : Chroniques congolaises, nouvelles, 1974, de J. B. Tati-Loutard), il apparaît dans les préfaces (4 fois : "[...] le présent recueil de nouvelles" pour Histoires queue-de-chat (quelques scènes de la vie camerounaise), de R. Philombe (1971) ; "[...] voici onze textes. Onze nouvelles ?" pour La Main sèche, 1980, p. 7, de T. U. Tam'Si), dans le corps du texte (1 fois : La récompense de la cruauté, 1971, de P. L. Thisbamba devient La récompense de la cruauté, nouvelle), dans l'intitulé de la collection où figure le titre (1 fois : Humeurs et rumeurs, 1993, de S. Traoré aux éditions Corps Puce "Collection Dernières Nouvelles" ). Et les éditeurs européens, peu enclins à recourir à "nouvelle" , signe de non-vente pour eux, consacrent en quelque sorte l'usage africain puisqu'ils n'utilisent que lui à propos des collectifs qu'ils publient !
Seule contamination "européenne" : Le défi de M. Assamoua (1984), recueil (le terme est dans l'avant-propos) de cinq textes, qualifié de "roman" [7].
* la brièveté : sauf dans les recueils de O. Sembène (Le mandat, précédé de Véhi Ciosane, 1966, Niiwam, suivi de Taaw, nouvelles, 1987), composés de textes assez longs, la nouvelle africaine est un texte court, mais plus court que bref : on n'atteint jamais ni ne dépasse les vingt-cinq textes comme partout ailleurs. Ici aussi, les choses sont sans équivoque : la nouvelle n'apparaît jamais comme un "petit roman" , un "morceau de roman" , etc. ; le nouvelliste n'a jamais la tentation d'être un romancier en puissance.
* une source d'inspiration (dé)limitée : qu'elle prenne racine dans des cadres géographiques (Anthologie de la nouvelle sénégalaise, 1978, Les nouvelles maliennes, 1982, de G. Diawarra), la nouvelle africaine, on l'a assez montré, tire ses sujets d'un quotidien ordinaire (la vie de tous les jours), social (la vie de classes sociales, sur lesquelles on porte témoignage), ou actualisé (les événements sont placés dans des contextes historiques précis), à forte connotation alors politique, l'un et l'autre vus parfois sous l'angle de la satire, de la caricature (Jazz et vin de palme et autres nouvelles, 1982, de E. B. Dongala), de l'humour (Embarras et Cie, nouvelles et poèmes, 1968, de F. Bebey, Francofole, nouvelles, 1993, de A. Makey), qu'ils soient inscrits dans une réalité contemporaine ou qu'ils traduisent une mentalité spécifique ("Les thèmes de cette nouvelle sont tirés de légendes où gît la vérité" , Tounka, nouvelles, 1965, de A. Sadji ; "Ce recueil de nouvelles traite des dieux africains." , Le souffle des ancêtres, nouvelles, 1965, de J. M. Nzouankeu). La nouvelle se veut une oeuvre de combat, et qui débouche le plus souvent, dans sa dénonciation d'une condition humaine particulière, sur l'universel. Pour le nouvelliste africain, ce qui importe, c'est d'abord ce qui est dit. Il s'aventurera donc peu, ou pas du tout, dans ces autres domaines, si pratiqués ailleurs, que sont la science-fiction, le policier, l'insolite, fantastique ou non, le farfelu, l'érotisme, etc. Le nouvelliste ne cherche pas à faire oeuvre de divertissement (au bon sens du terme). Le fait que les nouveaux nouvellistes ne se démarquent pas des générations antérieures signifie assez qu'ils ne souhaitent rien changer à un point de vue qui, s'il s'explique et se justifie, n'en contribue pas moins à enfermer la nouvelle dans certaines limites.
* Une oeuvre occasionnelle : même s'il est dit dans l'avant-propos de Sénégal Culture 1983. 9 nouvelles : "[...] la vocation pour la nouvelle des jeunes écrivains s'est confirmée" (1985), même si bon nombre d'Africains participent à toutes sortes de concours, on ne découvre pas, contrairement aux autres nouvellistes francophones, des auteurs, où les femmes sont en minorité, qui ont privilégié dans leur production la nouvelle. Il n'y a pas de nouvelliste par tempérament ; aucun nom ne ressort vraiment, bien que l'on regrette que d'aucuns n'aient pas poursuivi dans une voie qui leur convenait (je songe à H. Lopès, Tribaliques, nouvelles, 1971, R. Philombe, I. Sall, Crépuscules invraisemblables, nouvelles, 1977, A. Kum'a N' dumbe III, Nouvelles interdites, 1978, B. Dadié, Les jambes du fils de Dieu, nouvelles, 1980, C. C. Sow, Cycle de sécheresse et autres nouvelles, 1983). C'est pourquoi, peut-être, les auteurs sont si peu préoccupés à s'interroger sur le genre de la nouvelle, sa notion même, ses rapports avec les autres genres - une exception : chez T. Tchivela dans l'avertissement de L'exil ou la tombe, nouvelles (1986) : "Je ne conçois pas la nouvelle comme un genre figé, régi par des lois immuables et auxquelles tous les écrivains de tous les pays et de tous les temps devraient toujours se plier" [avec comme exemples Cortazar, Hemingway et... M. Arland : "Il suffit de lire des nouvelles comme "L'âme en peine" pour convenir qu'il est vain de corseter la nouvelle" ]. Mais tout ce questionnement qui fait, depuis si longtemps en France, le sel - un peu vain - des débats "théoriques" autour de la nouvelle, ces remises en cause d'un genre (qui a produit au XXe siècle le meilleur : la nouvelle-instant et, dans une moindre mesure, le recueil-ensemble ; et le pire : la nouvelle-nouvelle)[8], ne semblent pas avoir de raison d'être pour les Africains ("Pour ma part, déclare P. Mongo, dans son article de 1995, p. 161, je me sens complètement étranger à ce rapport conflictuel nouvelle-roman" ) puisque la nouvelle n'est jamais pour eux que l'expression d'une histoire. Le nouvelliste africain est et ne veut être - tant mieux ! - qu'un nouvelliste-conteur.
Un état des lieux de la nouvelle africaine présente tout à la fois un bilan positif : un usage terminologique sans équivoque, une forme de récit autonome qui est libérée de la tutelle des autres genres, un écrivain qui ne se perd pas dans une théorisation souvent si stérile ; et un autre bilan qui l'est moins : une fixation sur un même type de sujets qui enferme trop la nouvelle dans un seul registre, une oeuvre trop occasionnelle, et, pour revenir au début de cette communication, une situation éditoriale, donc commerciale, qui pose vraiment problème.
[*] Cet article est le texte d'une communication qui devait être présentée au colloque La nouvelle francophone d'Afrique noire (Université du Bénin, Cotonou, 20-24 avril 1998), qui, pour d'obscures raisons, a été annulé deux jours avant...
[1] Genève : Droz, 1989, 1992.
[2] Voir : M. Kadima-Nzuji : "Aspects de la nouvelle dans la littérature francophone d'Afrique Noire" , P. Ngandu : "La nouvelle au Zaïre : les formes d'une écriture mythologique" , Culture française, colloque sur la nouvelle, 1981, ndeg. 1-2, p. 78-85, p. 89-101, 2.500 titres de littérature. Afrique sub-saharienne, Notre Librairie, ndeg. 94, 1988, P. Ngandu : "Les formes d'une littérature narrative : la nouvelle" , Notre Librairie. Littérature zaïroise, ndeg. 63, rééd. 1989, p. 49-58, A. F. Correa, "La nouvelle" , "Un genre qui me convient, entretien avec C. Sow" , Notre Librairie. Littérature sénégalaise, ndeg. 81, rééd. 1989, p. 139-142, p. 143-145, Dix ans de littérature. 1980-1990 I. Maghreb - Afrique noire, Notre Librairie, ndeg. 103, 1990, La nouvelle. Afrique Noire, Maghreb, Caraïbes, Océan Indien, Notre Librairie, ndeg. 111, 1992 ; G. Midiohouan, "La nouvelle dans la littérature négro-africaine" , La nouvelle c'est l'urgence, Revue des Deux Mondes, juillet-août 1994, p. 51-63, G. Midiohouan, Bilan de la nouvelle d'expression française en Afrique noire, SPU, Abomey-Calavi, 1994, G. Midiohouan, "Aspects de l'esthétique de la nouvelle francophone en Afrique Noire" , K. Tassou, "Pour une herméneutique de la réception des oeuvres littéraires africaines : regards croisés sur la nouvelle" , P. Mongo, "Le Lièvre n'est pas le plus jeune des animaux, ou comment affranchir la nouvelle de la tutelle romanesque" , Le genre de la nouvelle dans le monde francophone au tournant du XXe siècle, Éd. Phi, Canevas éditeur, L'instant même, 1995, p. 57-69, p. 71-83, p. 159-162, G. Midiohouan, "Prose et poésie dans le genre de la nouvelle en Afrique noire francophone" , P. Bekolo Bekolo, "La disqualification de la nouvelle de l'arsenal littéraire africain pour cause d'inefficacité" , La nouvelle de langue française aux frontières des autres genres, du Moyen Âge à nos jours, Louvain-la-Neuve, volume I, Quorum, 1997, p. 327-334, p. 335-341.
[3] Sur ce sujet, voir le Bilan de G. Midiohouan.
[4] Durant ces années, l'Afrique noire est toujours une source d'inspiration pour les Européens : A. Lamotte, Les contes de ma Barza (Bruxelles, 1965), et Sous les jacarandas, nouvelles (ibid., 1967), B. G. Lacombe, Congo - Océan ou récits de la vie noire (Publisud, 1981), Afrique mère, récits (1991), M. Téodosijévic, Tout dépend de Dieu, nouvelles africaines (Paris, 1997).
[5] Le ndeg. comporte cependant un entretien, très éclairant, avec le Zaïrois P. Ngandu Nkashama (p. 156-180) - Les éditions Serpent à plumes ont réédité en 1996 Jazz et vin de palme et autres nouvelles (1982), et contribuent à révéler le Somalien A. A. Waberi : Le Pays sans ombre, nouvelles (1994), Cahier nomade, nouvelles (1996).
[6] Voir note 2.
[7] Voir mes bibliographies critiques.
[8] Voir mes bibliographies critiques.