Mots pluriels
    no 8. Octobre 1998.
    https://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/MP898abo.html
    © Angèle Bassolé Ouédraogo


    Et les Africaines prirent la plume!
    Histoire d'une conquête

    Angèle Bassolé Ouédraogo
    Université d'Ottawa

    Commençons par une anecdote. J'ai terminé mon cursus scolaire et universitaire de Lettres en Afrique (Côte d'Ivoire, Burkina Faso) sans jamais voir une seule oeuvre de femme inscrite au programme. Je savais pourtant que des écrivains femmes, il en existait, puisque je les lisais. C'est une écriture récente (quoique les premiers écrits datent déjà de 1958), me dira-t-on. Peut-être, mais née une décennie après les indépendances africaines, je n'ai pas connu l'ère de "nos ancêtres les Gaulois" figurant dans les manuels d'histoire africaine! Alors, comment se fait-il que les seuls écrivains dont on me parla furent Senghor, Césaire, Sembène, Tchicaya, Lopès et autres? Pourtant, des femmes et pas des moindres écrivaient déjà, se faisaient reconnaître sur le plan international par des prix prestigieux et demeuraient néanmoins absentes de l'institution littéraire africaine. La plupart des multiples anthologies de littérature africaine ignoraient leur présence et les champs du savoir (universités et écoles) observaient un silence total sur leur travail de création.

    Depuis 1994, un regain d'intérêt semble se manifester à l'égard de cette écriture féminine africaine avec la publication d'anthologies et d'études qui intègrent les créations des Africaines, mais il émane la plupart du temps d'universitaires occidentaux et de quelques rares Africains vivant en dehors du continent. Mais sur le continent même, c'est toujours le silence ou presque à tel point que lorsque j'amorçai ma thèse de doctorat portant sur l'écriture poétique des Africaines, mes professeurs sur un ton de raillerie me demandèrent : "qu'y a t-il à dire sur ce sujet?" . Réaction qui m'aurait découragée si je n'étais pas déterminée et convaincue qu'ils se trompaient largement. Ma détermination les fera me donner raison 5 ans plus tard lorsque ces mêmes professeurs me diront en me félicitant : "tu avais un sujet en or" .

    Cette anecdote n'avait pas pour but d'orienter les feux des projecteurs sur ma modeste personne mais d'esquisser les contours du contexte dans lequel les Africaines parviennent à l'écriture. C'est une écriture qui émerge du silence et rencontre encore un autre silence, celui de l'institution. Dans cet article, j'essaierai de montrer comment les femmes ont cherché à s'approprier la parole qui était jusque là le seul privilège des hommes qui parlaient et écrivaient en leurs noms. Comment s'effectue leur quête d'identité dans ce contexte social qui les ignore? Quelle Afrique projettent-elles à travers leurs écrits?

    De 1930 à 1960, la littérature africaine sub-saharienne est majoritairement le fait d'hommes. De l'époque des revendications sociales menées par le mouvement de la Négritude à l'octroi des indépendances de 1960, on n'entend et ne voit que les hommes. Aux sphères de décision, ils sont toujours là, parlant et agissant au nom de tous au point où l'on est tenté de se demander si des femmes existent dans ce milieu!

    Et pourtant! le continent africain est numériquement dominé par les femmes depuis toujours et son histoire regorge de hauts faits dont les actrices sont des femmes. Si dans ce contexte, on aime évoquer avec fierté ces grands noms féminins de l'histoire africaine : la Princesse Yennenga (Burkina), la Reine Pokou (Côte d'Ivoire), la Reine Sarraouinia (Niger), on est, par contre, moins enclin à reconnaître quelque mérite aux femmes en général dans l'aboutissement des luttes sociales et l'essor du continent. Les femmes sont les chevilles ouvrières de ce développement mais ce sont des militantes de l'ombre.

    Lorsque la littérature africaine émerge, ce sont les hommes qui la portent sur les fonds baptismaux et c'est à travers leur regard qu'on découvre les Africaines.

    L'absence de celles-ci de la production littéraire s'explique d'une part par les fondements socioculturels des sociétés africaines et d'autre part par des facteurs externes. En effet, éduquées dans un environnement social qui leur dicte la discrétion jusqu'à l'effacement, les femmes n'apparaissent presque jamais au-devant de la scène.

    Or, l'écriture est un acte public. Comment les Africaines qui n'avaient pas droit à la parole auraient-elles eu ce droit à l'écriture?

    C'est pourquoi leurs débuts dans cette arène se feront de façon timide. Ainsi, les premiers écrits de femmes passent pratiquement inaperçus bien que publiés à Paris. C'est le cas notamment du poème d'Annette M'Baye [1] et de l'autobiographie de l'adolescente Marie-Claire Matip.[2].

    Il faut attendre 1975 (Année internationale des femmes) pour voir émerger ici et là quelques voix féminines. À la faveur de cette année donc, la production des femmes va s'accroître avec l'entrée en scène de la Malienne Awa Kéita, des Sénégalaises Nafissatou Diallo, Kiné Kirama Fall, Aminata Sow Fall, Awa Thiam, Mariama Bâ, de la Camerounaise Wèrèwèrè Liking, de la Congolaise Clémentine N'Zuji, etc.

    Plus de deux décennies plus tard, une nouvelle génération de romancières et de poètes a pris le relais et de nombreuses oeuvres exceptionnelles ont été publiées, mais il existe encore un déséquilibre notoire non seulement entre le nombre d'oeuvres publiées par des femmes et par des hommes, mais aussi entre le sérieux et l'attention critique apportés aux premières et aux seconds, ceci en dépit des nombreuses femmes primées lors de concours littéraires variés (Bernadette Sanou : Prix de poésie Jean Cocteau 1995; Calixthe Beyala : Grand Prix du Roman de l'Académie Française 1996; Fama Diagne Sene : Prix du Président de la République [Sénégal] 1997, etc.)

    Si les structures des sociétés africaines font que les femmes ont tendance à jouer les seconds rôles, il y a aussi des facteurs externes comme l'école interdite aux filles dès les débuts de la colonisation par les missionnaires catholiques peu ouverts à l'émancipation féminine. Les difficultés rencontrées de nos jours par l'école africaine - décrites entre autres par Ambroise Kom dans son ouvrage [3] sur l'école camerounaise qui n'est guère différente de celle de bien d'autres pays. Ces difficultés ne permettent pas de favoriser l'éducation et la scolarité des filles, bien au contraire, et ces dernières sont toujours très largement délaissées. L'instruction étant un préalable à toute prétention à l'écriture, on comprend que les femmes exclues du processus de scolarisation ne puissent pas accéder aussi facilement à l'écriture.

    La seconde cause de la venue tardive des femmes à l'écriture est la division sexuelle des tâches qui confère très peu de temps aux femmes. De plus en plus nombreuses sont les femmes qui occupent des postes à hautes responsabilités en Afrique mais ces nouvelles tâches, si importantes soient-elles, ne libèrent jamais la femme de ses devoirs de mère, d'épouse et c'est à elle qu'incombe toutes les tâches ménagères. Il y a donc un problème de disponibilité quand on sait que l'écriture requiert énormément de temps, de concentration et de tranquillité.

    La troisième cause est liée au poids des traditions tenaces. Dans l'Afrique traditionnelle, les femmes n'ont pas droit à la sphère publique. On ne les retrouve pas sous l'arbre à palabre où tout se décide : "Dans ce monde, les lots des femmes ont trois noms qui ont la même signification : résignation, silence, soumission[4]." Quand bien même les femmes sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses à assurer la survie tant économique que sociale de l'Afrique, à tous les niveaux, les forces traditionnelles se refusent à évoluer et s'obstinent à maintenir la femme dans une condition subalterne.

    Dans cette logique, il paraît évidemment inadmissible qu'elles occupent le devant de la scène par l'écriture, d'où les réticences auxquelles elles font face, de la création à la diffusion de leurs oeuvres :

      Je ne peux pas porter plus longtemps cette secrète terreur que ces critiques ont engendrée dans mon âme. Je suis véritablement effrayée par le pur poids originel de ces attaques. En dehors de la peur, j'éprouve aussi de la rage[5].

    En prenant la plume, les femmes africaines transgressent ainsi une loi tacite de leurs sociétés. Par l'écriture, elles signent leur premier acte de rébellion contre ces sociétés qui ont toujours fait d'elles de simples spectatrices. Elles usurpent la parole interdite pour ne plus se laisser raconter mais pour raconter elles-mêmes leur histoire. Comment seraient-elles perçues socialement? Mariama Bâ nous donne la réponse :

      Dans toutes les cultures, la femme qui revendique ou proteste est dévalorisée. Si la parole qui s'envole marginalise la femme, comment jugera-t-on celle qui ose fixer pour l'éternité sa pensée?[6]

    Les écrivaines africaines apparaissent donc comme des personnes qui dérangent l'ordre ancien. Ce qui n'est pas du goût de chacun. Le témoignage de pionnières telles que Kaya ou Aidoo est révélateur :

      Une femme qui présente un manuscrit ressent beaucoup d'ironie à son égard. Le Prix d'une vie a été très lu par des femmes de tous les âges [...]. Toutefois, bien des hommes m'ont exprimé leur gêne et, à la sortie du livre, certains journalistes m'ont presque insultée [7]

      Presque tout le monde prend les femmes écrivains pour une plaisanterie ou pire encore. Ceci comprend aussi bien les éditeurs, les agents littéraires que tous ceux qui profitent de notre labeur[8]

    En prenant la plume, les Africaines ont brisé l'étau de leurs propres peurs et rompu ce pacte du silence qu'elles observaient jusque-là. Cependant, rien ne leur est encore acquis car aujourd'hui comme hier les difficultés s'amoncellent et les victoires d'hier et d'aujourd'hui ne font souvent que dessiner les contours de la bataille à livrer demain :

      Par l'acte même d'écrire, la femme prend très vite conscience qu'elle pénètre dans un monde fermé, depuis longtemps modelé par et pour les hommes [...]. L'écriture en tant qu'institution et non en tant que pratique ne s'offre jamais à la femme. Elle doit biaiser, saper cet énorme bloc gris à la base pour pouvoir obtenir droit de cité[9].

    Vaincre sa peur, braver le qu'en-dira-t-on et rompre le silence s'avère donc insuffisant pour garantir aux écrivaines africaines une place au sein de l'institution littéraire. Elles doivent encore se battre pour détruire cet autre silence qui accueille leur création :

      Women Writers of Africa are the other voices, the unheard voices, rarely discussed and seldom accorded space in the repetitive anthologies and the predictably male-oriented studies in the field[10].

    Ce constat datant du début des années 80, donc bien avant la publication des travaux des critiques femmes sur le sujet, est d'autant plus intéressant qu'il est le fait d'un homme. Le silence de la critique littéraire africaine, s'il a pu être justifié au début par l'absence des Africaines de la scène littéraire, s'explique difficilement au début des années 1990 car :

      Bien que numériquement faible, la proportion des femmes écrivains n'est cependant pas négligeable. Elle passe pourtant inaperçue dans les anthologies et les revues critiques. Le monde feutré de l'édition n'a la part que trop belle, grâce à la censure de facto qu'il exerce à l'occasion sur les publications pour s'assurer d'un corpus canonique à l'homogénéité presque univoque[11].

    Aujourd'hui, rien ne saurait plus justifier ce qu'on serait tenté d'appeler le "culte des célébrités mâles " , c'est-à-dire une mise à l'écart de l'écriture féminine qui demeure toujours d'actualité alors que les femmes désirent sortir de la périphérie d'où a émergé leur discours. Mais comment quitter ce lieu de la marginalité dans lequel s'est forgé leur parole quand le centre ne les entend pas? :

      Reiterating the concern with women's silence acknowledges the fact that if women have made significant social advances by challenge and accommodation, by opposition, resistance, and subversion, their enforced silence - in particular the denial or limitation of their literate expression - remains nonetheless a common and painful reality[12].

    La parole qui bute contre le silence ne finit-elle pas par s'éteindre, lassée de toutes ces tentatives infructueuses? La détermination qu'affichent les écrivaines leur sert de rempart au découragement. Cette exclusion ne les empêche pas de continuer à écrire car elles ont compris que l'écriture pouvait être une arme efficace contre ce poids des traditions qui pèse sur elles. Le message de leur consoeur Mariama Bâ retentit encore en elles:

      Comment ne pas prendre conscience de cet état de fait agressif? Comment ne pas être tenté de soulever ce lourd couvercle social? C'est à nous, femmes, de prendre notre destin en mains pour bouleverser l'ordre établi à notre détriment et ne point le subir. Nous devons user comme les hommes de cette arme, pacifique certes, mais sûre, qu'est l'écriture[13].

    Continuer à écrire donc, c'est la seule façon pour ces femmes de se sentir exister. Écrire devient alors pour elles une véritable libération et c'est dans cette perspective que la plupart d'entre elles perçoivent leur pratique de l'écriture. Tanella Boni, à la question de savoir pourquoi elle écrit, répond : "Je n'en sais rien. Peut-être pour ne pas mourir[14]." L'écriture devient ainsi un moyen de survie. Écrire pour survivre face au quotidien hostile, écrire pour se faire reconnaître socialement, le défi est énorme mais ces femmes semblent déterminées à le gagner. Tuer par la plume ce silence qui les oppresse, telle semble être la mission qu'elles se donnent dans la poursuite de leur quête d'écriture. Elles nous parlent d'elles mais aussi de ce continent africain qui leur tient tant à coeur :

      Ce continent le leur          avec sa forme en hache
      surréelle          ou une houe de labour          dans la boue
      dans le sable          bavait sous leurs yeux angoissés
      partagés en quatre en cinq          cinquante
      minuscules gâteaux de fête          ce continent le
      leur            faisait figure de foire          sous leurs yeux
      éplorés[15]

    Issue d'un contexte d'exclusion, l'écriture des Africaines s'est forgée dans le moule de la revendication d'un simple droit : parler en leurs propres noms. Cette revendication a épousé les contours d'une quête initiatique : celle de leur identité :

      J'aimerais être moi          tu aimerais être toi
      nous aimerions être nous          être nous          être
      nous            au nom du chaos casse-cou[16]

    Cette identité se construit en s'écrivant dans un espace social éclaté. En effet, l'espace social africain se révèle restrictif, défavorable aux femmes à cause des nombreux tabous et interdits pesant sur elles. C'est le lieu même du système patriarcal. C'est donc un espace hostile que les écrivaines vont transformer en créant et en y superposant par le biais de l'écriture un autre espace propre à leur besoin de liberté et de création. Ce nouvel espace est à souhait éclaté, infini et symbolise leur refus des balises imposées par les traditions.

    Bien qu'ayant des raisons d'être amères, les écrivaines africaines n'abondent pas dans la voie d'une écriture vindicative. Si elles se servent de la plume comme d'une arme, c'est dans le sens de la construction. En dénonçant le silence qui les entoure mais aussi l'atmosphère malsaine qui mine tout l'espace social dans lequel elles vivent (injustices, corruptions, dictatures), elles apportent leur pierre à l'édification d'une société où le soleil brillera enfin pour tous :

      Je voudrais être foudre et éclair
      Avoir pouvoir de mettre
      L'espoir là où l'espoir manque[17]

      Nous bâtirons pour lui
      Des fermes claires
      Et des maisons en dur
      Nous ouvrirons les livres
      Et soignerons les plaies
      Nous donnerons un nom
      À chaque mendiant du coin
      Et habillerons de basin
      Les plus petits d'entre eux
      Il faut savoir bâtir
      Sur les ruines des cités
      Savoir tracer
      Les chemins de liberté[18].

    La mission que ces écrivaines s'assignent est à la mesure de leur ambition : reconstruire l'Afrique, participer au développement de leur continent, faire entendre un peu plus l'écho des "malheurs qui n'ont plus de voix" en dénonçant avec fermeté les maux qui freinent ce développement, telle est la clause du contrat qui les lie à leurs sociétés. Elles ressentent un plus grand devoir de solidarité envers leurs consoeurs défavorisées sur tous les plans, ces oubliées de l'histoire dont le seul malheur semble d'être nées femmes dans un monde d'hommes. Elles ne sont pas elles-mêmes logées à meilleure enseigne, c'est ce qui explique que leurs chants ressemblent à de longues complaintes :

      Mais tu es encore là        la mémoire en lambeaux
      Sur cette Terre en poussière        et tu murmures
      il y a des misères partout          tu passais par là
      un de ces jours          tu pensais            immobile
      comme le Pouvoir          il y a des misères partout
      alors les misères t'ont répondu          en choeur
      comme des mains ouvertes          oui bien sûr            il
      y a des femmes partout          comme des nuages
      dans l'air du Temps[19]

    La problématique de l'existence d'une écriture féminine africaine ne peut s'analyser sans tenir compte de son contexte d'émergence. Ce contexte d'émergence renferme un topos, celui du silence, délimite un espace, celui de la marginalité. Le discours des femmes qui s'élabore après une trop longue période de silence porte les marques de l'ostracisme et se confronte au discours hégémonique patriarcal. Souvenons-nous que :

      L'hégémonie, ce n'est pas seulement ce qui, dans la vaste rumeur des discours sociaux, s'exprime le plus haut, le plus fort, ou se dit en plus d'endroits. Ce n'est même pas du tout cette dominance quantitative. L'hégémonie est un ensemble de mécanismes qui imposent sur ce qui se dit et s'écrit de l'acceptabilité et stratifient des degrés et des formes de légitimité. L'hégémonie est donc à décrire, formellement comme un canon de règles et d'impositions légitimantes et, socialement, comme un instrument de contrôle, comme une vaste synergie de pouvoirs, de contraintes, de moyens d'exclusion, liés à des arbitraires formels et thématiques[20].

    S'il n'y a pas de lois écrites qui interdisent aux femmes africaines de s'exprimer, il n'en demeure pas moins que les conditions d'une liberté totale d'expression ne sont pas toujours réunies et que les écrivaines appréhendent souvent leur statut de femmes comme un handicap à la pratique de l'écriture. Le monde de l'édition et les structures de diffusion demeurent de véritables labyrinthes pour elles. Espérons que leur parole pourra s'épanouir, libérée de tous les tabous et que leur présence sur la scène littéraire africaine sera mieux appréciée et reconnue.

    Notes

    [1] Annette M'Baye. Poèmes africains. Paris : Centre national français, 1965.

    [2] Marie-Claire Matip. Ngonda. Paris : Bibliothèque du jeune Africain, 1958.

    [3] Ambroise Kom. Éducation et démocratie en Afrique : le temps des illusions. Paris : L'Harmattan, 1996.

    [4] Ahmadou Kourouma. Monné, outrages et défis. Paris : Seuil, 1990, p. 130.

    [5] Ama Ata Aïdoo. "To be an African Woman Writer. An overview and a detail" . Criticism and Ideology. Uppsala : Scandinavian Institute of African Studies, 1988, p. 170 (traduction d'Irène Assiba d'Almeida).

    [6] Mariama Bâ. "Fonctions politiques des littératures africaines" . Écriture française dans le monde. Vol. 3. no 5, 1981, p. 6 .

    [7] Simone Kaya in Jean- Marie Volet et Ormerod Beverley. Romancières africaines d'expression française : Le Sud du Sahara. Paris : L'Harmattan, 1994, pp. 81-82.

    [8] Ama Ata Aïdoo. "To be an African Woman Writer. An overview and a detail" , p. 165.

    [9] Irma Garcia. Promenade femmilière. Recherches sur l'écriture des femmes. Paris : des femmes, 1981, p. 29.

    [10] Lloyd Brown. Women Writers in Black Africa. Westport : Greenwood Press, 1981, p. 67.

    [11]Irène Assiba d'Almeida et Sion Hamou. "L'écriture féminine en Afrique noire francophone : le temps du miroir" . Études littéraires. Vol. 24. no 2, 1991, p. 42.

    [12] Irène Assiba d'Almeida. Francophone African Women Writers : Destroying the Emptiness of Silence. Gainesville : University Press of Florida, 1994, p. 1.

    [13] Mariama Bâ. "Fonctions politiques des littératures africaines" , p. 7.

    [14] Tanella Boni in Jean-Marie Volet et Ormerod Beverley. Romancières africaines d'expression française : Le Sud du Sahara, p. 49.

    [15] Tanella Boni. Grains de sable. Limoges : Le bruit des autres, 1993, p. 11.

    [16] Tanella Boni. Grains de sable, p. 56.

    [17] Kiné Kirama Fall. Les Élans de grâce. Yaoundé : Clé, 1979, p. 38.

    [18] Véronique Tadjo. Latérite. Paris : Hatier, 1984, p. 22.

    [19] Tanella Boni. "Cordes de femmes" in Grains de sable, p. 51.

    [20] Marc Angenot. "Pour une théorie du discours social : problématique d'une recherche en cours" . Littérature, no 70, 1988, p. 300.


    Dr Angèle Bassolé Ouédraogo est titulaire d'une Maîtrise ès Lettres (Université de Ouagadougou), d'un Doctorat en Lettres (Universié d'Ottawa) et d'un Diplôme de Journalisme, (Université de Montréal). Elle a enseigné au Burkina Faso, d'où elle est originaire, et au Canada. Elle combine son métier d'enseignante avec ses activités de Journaliste-reporter et de Chroniqueur. Son intérêt pour la littérature féminine africaine en général et la poésie en particulier date de plusieurs années et elle a entre autres contribué au dévelopement du site Lire les femmes
    Angèle Bassolé Ouédraogo prépare le 1er Salon de la littérature Féminine Africaine et le Forum des Africaines qui devraient avoir lieu à la fin de l'année à l'Université de Ougadougou. Elle convie chacun et chacune à y participer.


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