Claude Boli
Université De Montfort, Leicester
Durant la saison 1995-96, l'équipe de Leeds United comportait l'un des meilleurs joueurs africains évoluant en Europe, l'international avant-centre ghanéen Anthony Yeboah, âgé de 29 ans. Provenant du club allemand de l'Eintract Frankfurt, qu'il quitta à la suite d'une mésentente avec son entraîneur, il allait devenir en quelques matches l'une des révélations étrangères du championnat de première division anglaise.
Grâce à ses talents de buteur, il obtint de l'émission "culte" des passionnés de football, Match of The Day (BBC 1), l'honorable titre du joueur ayant inscrit le but le plus spectaculaire de l'année. Sa formidable saison fut également parachevée par le titre de meilleur joueur de l'année décerné par les supporters de Leeds. Une année plus tard, après une série de blessures qui l'éloignèrent des terrains pendant plusieurs mois et l'arrivée d'un nouvel entraîneur, Anthony Yeboah perdit sa place de titulaire et son statut de vedette. Après quelques "altercations publiques" et par presse interposée avec l'entraîneur George Graham réputé pour ses choix tactiques hyper-défensifs il décida de retourner en Allemagne, dans l'équipe de Hambourg, au milieu de la saison[1].
Une année auparavant, un autre attaquant africain devait se faire remarquer dans l'équipe d'Everton. Il s'agissait de Daniel Amokachi, plus jeune de sept ans qu'Anthony Yeboah, et originaire du Nigeria. Provenant du club belge le Cercle de Bruges, il avait été longtemps mis à l'écart par l'entraîneur avant d'appartenir au groupe des titulaires après une fantastique prestation lors de la demi-finale de la Cup, pendant laquelle il inscrivit trois buts qui propulsèrent son équipe en finale. La saison suivante il devait retrouver le banc de touche. Mécontent de son sort, il quitta Everton pour le club turc de Besiktas.
Ce sont deux destins de joueurs qui ont à la fois croisé la notoriété médiatique et l'humiliation du banc de remplaçant malgré leur statut d'international et leur expérience du football européen.
Tandis que certains joueurs disposent d'une place valorisante dans les récits légendaires de prestigieuses équipes européenes[2], la brièveté de l'aura des footballeurs africains sur le territoire anglais semble être l'une des caractéristiques de leur passage.
En considérant d'une part les liens historiques entre l'Angleterre et les pays qui ont été sous sa domination économique, administrative et culturelle jusqu'à la fin des années 50, d'autre part la présence d'une communauté africaine dans les villes de Londres et Manchester, et enfin les réussites d'équipes nationales "anglophones" (Nigeria, Ghana, Zambie) dans les compétitions internationales, nous nous interrogeons sur l'ouverture du championnat anglais depuis la fin des années 70, et la place accordée aux joueurs étrangers.
Comment peut-on expliquer la faiblesse numérique des joueurs africains et l'absence de figures africaines mythiques dans le championnat anglais?
A partir d'éléments qui portent sur les réalités intrinsèques du football professionnel anglais, nous tenterons de fournir quelques pistes de réponse qui tendent à traduire certains mécanismes d'insularité et d'exclusion d'une pénétration en masse de joueurs "étrangers", et en particulier ceux du continent africain.
Nous diviserons ce travail en trois parties. D'abord nous observerons quelques repères historiques de l'arrivée du football sur le sol africain par le biais des acteurs de l'expansion économique anglaise durant les premières années du vingtième siècle. Ensuite nous aborderons les particularités "nationales" du football anglais notamment en matière de contact, de relation avec les autres nations du ballon rond. Ici, il s'agira d'être attentif à certaines données socio-historiques qui limitent l'entrée ou la durée des footballeurs africains dans les clubs d'Outre-Manche. Enfin, dans la troisième partie, nous exposerons la place du championnat anglais dans les choix d'expatriation des meilleurs éléments.
1. La diffusion du football en Afrique "anglophone": pratique élitiste et mission civilisatrice |
Toute connaissance sur les relations "footbalistiques" entre l'Angleterre et l'Afrique ne peut se faire sans aborder le passé historique. En effet, dans certains états africains le football est arrivé par le biais de colons anglais apportant à travers la pratique de ce sport des facettes de l'English way of life. Le football, comme certaines nouvelles formes de l'armature politico-juridique, participa à la création de "traditions" importées[3] par les Anglais. Ainsi, dans cette période victorienne (1837-1902), comme la pratique du football en Angleterre marquait d'une forme distinctive l'aristocratie qui avait appris ce jeu dans les écoles privées huppées de Eton, et de Harrow, les instigateurs de ce sport en Afrique dans les villes telles que le Cap (en Afrique du Sud) ont contribué à transmettre et délimiter ce loisir à une élite locale. Celle-ci adopta cette pratique afin d'exhiber sa volonté d'assimilation au style de vie des "maîtres"[4] .
La professionnalisation du football en Angleterre en 1885 insufflée par la montée en puissance de l'ascendance sociale des valeurs de la bourgeoisie industrielle aux dépens de l'ethos du sport élitiste, amateur des aristocrates allait avoir une importance fondamentale dans les villes africaines. Ainsi, certains agents de l'empire britannique issus principalement des milieux industriels et de troupes militaires contribuèrent à une démocratisation de ce sport. L'organisation de tournois inter-quartiers ou de rencontres informelles composées de colons et d'indigènes préfiguraient les premiers pas de la popularisation culturelle du football.
A partir des années dix et jusqu'aux mouvements d'indépendances des années soixante, la popularité du football entraîna les fondations de nombreux clubs, de fédérations nationales, en particulier dans les zones marquées par l'héritage colonial britannique (Egypte, Ouganda, Zambie)[5]. En même temps que le processus de popularité sous ses formes institutionnelles s'accélérait, le jeu de balle était fortement apprécié par la population masculine des quartiers ou des établissements scolaires. La domination des équipes "anglophones" lors des premières compétitions de Coupe d'Afrique des Nations (1957), de la Coupe d'Afrique des clubs Champions (1964) et de la Coupe d'Afrique des vainqueurs de Coupe (1975) allait consacrer l'impact des Anglais. Toutefois aucun des joueurs de ces formations n'attira les regards des clubs anglais. Les politiques d'immigration et d'ouverture aux joueurs étrangers illustraient l'une des caractéristiques saillantes de la ligue anglaise.
2. l'espace national du football anglais |
Alors que de nombreux joueurs africains provenant des territoires français et considérés comme sujets français jusqu'en 1962 se distinguaient à la fois sur les terrains voire même dans la formation historique du football professionnel[6] , les autorités gouvernementales et la fédération anglaise prenaient une direction radicalement différente en matière d'immigration de ressortissants des ex-colonies.
Les différentes lois d'immigration[7] exposaient des politiques soit de préférence raciale favorisant les citoyens canadiens, australiens, Sud-Africains, et de Nouvelle-Zélande du "vieux Commonwealth" (Commonwealth Immigrants Act de 1962), soit une attraction de personnes qualifiées (Commonwealth Immigrants Act de 1971). Ce filtrage des entrées institué pour endiguer l'immigration de couleur devait réduire toute chance de voir un joueur nigérian ou ghanéen fouler les terrains d'Old Trafford (Manchester United FC) ou de Highbury (Arsenal). L'une des conséquences de ces mesures sera peut-être le faible intérêt de la population africaine immigrée pour une reconnaissance sociale à partir d'une carrière de footballeur. Les générations de Nigérians et de Ghanéens qui auraient été susceptibles d'embrasser la pratique la plus appréciée et la plus suivie dans les pays africains se tournent davantage vers une réussite sociale marquée par la poursuite des études, et l'obtention de diplômes universitaires[8] . D'autres mécanismes permettent "d'insulariser" davantage le football anglais auprès des Africains. Trois principaux éléments peuvent être soulignés: l'exclusion par l'adhésion au football, le recrutement de joueurs ayant une proximité identitaire, et l'absence d'une figure représentative de l'héritage de l'Empire Britannique.
Dans un travail portant sur les profils sociologiques des supporters des vingt clubs de première division du championnat de la saison 1995-96, l'absence des passionnés africains était frappante[9] . Ce phénomène peut s'expliquer par la singularité du supportérisme anglais. Dans le cas d'une équipe comme Manchester United FC, certains supporters que nous avons approchés relatent avec une grande acuité leur véritable carrière de supporter dans laquelle nous pouvons suivre l'importance du père comme guide-initiateur, les premiers sentiments d'animosité avec l'équipe voisine, les zones de marquage communautaire comme le Put, et la tribune du stade. D'autres lieux d'investissement prennent forme dans l'adhésion au club à partir d'une carte d'abonnement annuel, de la connaissance des chants sur les joueurs, dans les achats de maillots, et la préférence pour un joueur en fonction de son milieu social ou professionnel, et la création d'une tribune d'expression grâce aux fanzines. Dans cette constellation d'éléments de reconnaissance d'une culture de loisirs spécifique émergent quelques particularités de la culture ouvrière. En effet, depuis la professionnalisation du football, sa pratique s'est peu à peu diffusée dans les classes laborieuses, en grande partie localisées dans les grandes cités industrielles du Centre (Birmingham, Coventry), du Nord-Ouest (Manchester, Liverpool, Blackburn) et du Nord-Est (Newcastle, Sunderland), accompagnant des caractéristiques valorisées dans les milieux ouvriers[10] telles qu'un fort sentiment de collectivisme dans lequel l'esprit d'équipe et de combat surpassent les qualités individuelles d'un seul joueur. Aussi face aux joueurs étrangers les attitudes de défiance seront communément entendues. Les joueurs étrangers seront jugés très habiles mais peut-être incapables de s'adapter au jeu extrêmement physique, et au nombre important de rencontres dans le championnat. Dans les discours traduisant le doute sur les capacités d'adaptation des étrangers, les joueurs africains sont "labelisés" comme des athlètes doués d'une grande technique mais restant fragiles psychologiquement et très inconstants dans leurs prestations. Quel est donc l'impact de la prédominance des qualités physiques sur la technique au sein des clubs ? Quel est le profil "identitaire" des joueurs du championnat anglais? Nous répondrons à l'aide de deux documents, l'un portant sur les nationalités des joueurs de première division durant les saisons 1980-81,1986-87 et 1995-96 Figure 1, et l'autre sur le cas précis des nationalités des joueurs de Manchester United depuis 1945 Figure 2.
Une part imposante du recrutement est consacrée aux joueurs locaux et venant des pays voisins. Les dirigeants des clubs semblent préférer un recrutement de proximité dans les pays voisins tels que l'Ecosse, l'Irlande du Nord, la République d'Irlande et le Pays de Galles. La troisième zone de recrutement concerne les joueurs provenant des pays scandinaves (Danemark, Norvège) dont les particularités semblent plaire aux dirigeants. Jusqu'en 1995, le contingent de joueurs africains, particulièrement originaires des ex-colonies anglaises, apparaît faible. Les performances de l'équipe du Cameroun en Coupe du Monde (1982 et 1990) et plus récemment celles des équipes du Nigéria ou du Ghana dans les catégories de jeunes (titres dans les catégories cadets et juniors) ne semblent pas avoir intéressé les clubs anglais. Les entraîneurs anglais auraient préféré recruter des joueurs africains ayant déjà une expérience dans d'autres championnats européens (cf les cas de Anthony Yeboah et de Daniel Amokachi). Aucune passerelle entre l'Angleterre et l'Afrique ne paraît se former.
Dans le document sur les nationalités des joueurs de Manchester United, on retrouve quelques similitudes dans un recrutement de type britannique, "communautaire" et dans l'absence de joueurs africains dans l'équipe depuis 1945. Même au moment, où Ron Atkinson [11], admirateur des joueurs noirs, fut l'entraîneur du club, celui-ci ne recruta aucun footballeur africain.
Le manque d'un joueur emblématique africain dans le championnat anglais fournit le troisième élément de la difficile intrusion des Africains dans l'imaginaire des Anglais. Tandis que les succès de Jean Tigana, et de José Touré (Français d'origine malienne) dans les clubs respectifs de Bordeaux, et de Nantes, et avec les Tricolores pourraient traduire l'affiliation de la France avec son passé colonial, aucun joueur originaire de l'Afrique anglophone n'a porté les couleurs de l'équipe nationale anglaise. La fibre coloniale entre le championnat anglais et les joueurs ressortissant des zones "anglophones" semble inexistante, du moins difficile à s'établir. La France représente dès lors un espace d'accueil unique pour les footballeurs africains.
3. L'angleterre: une zone marginale dans la mobilité internationale des footballeurs africains |
Sans pouvoir parler de "zone de répulsion", nous pouvons constater que dans les championnats étrangers dans lesquels les joueurs africains tentent l'aventure professionnelle, le sol anglais demeure une place peu favorisée.
Encore une fois, en nous soumettant à quelques données statistiques sur les clubs de préférence des joueurs de l'Afrique du Nord et du Maghreb ou de l'Afrique subsaharienne, nous remarquons une zone privilégiée. Les documents qui portent sur une liste des probables "Onze titulaires" de chaque pays participant à la Coupe d'Afrique des Nations au Burkina Faso Figure 3 et sur les nations où évoluent les joueurs camerounais qui effectuèrent les rencontres qualificatives pour le Mondial 1998 Figure 4 révèlent la position imposante des anciens empires coloniaux. La plus grosse part des expatriés est installée en France (22 joueurs), au Portugal (l5 joueurs) et en Belgique (14 joueurs).
A l'exception de l'Allemagne (13 joueurs), les joueurs sont basés dans les pays où le cordon historique entre les pays coloniaux et les ex-colonies sont étroits. En fait, cette géographie de mobilité des joueurs réaffirme une véritable logique de transfert qui s'inscrit dans le processus de lien post-colonial entre les pays tels que le Portugal et l'Angola ou la France et la Côte d'ivoire. En France, le succès de la génération des joueurs des années 80 (Roger Milla, Oumar Gueye Sene) a motivé certains grands clubs à suivre de près l'énorme potentiel qu'offre le marché[12]. Aujourd'hui des clubs tissent des véritables structures de recrutement de talents locaux en utilisant les anciennes gloires africaines comme des "ambassadeurs" (Roger Milla et l'équipe de Montpellier Hérault. D'autres clubs usent également des contacts particuliers avec les anciennes recrues africaines et surtout ils s'engagent dans les actions de type partenariat pour consolider leur position dans les équipes. Ainsi Monaco est en contact avec l'école de football de l'ASEC d'Abidjan et le Paris St Germain avec l'Espérance de Tunis. La principale priorité de ces clubs français est de maximaliser les chances de réussite de ces joueurs en leur inculquant dès l'adolescence les dures règles du métier de footballeur.
Conclusion |
Communément admise comme l'une des caractéristiques majeures des loisirs dans l'Afrique contemporaine, la pratique du football n'en demeure pas moins un rappel de l'héritage colonial. Les colons européens, surtout anglais, ont apporté dans leur style de vie des signes de leurs habitudes culturelles. Toutefois la rencontre entre l'Afrique et l'Angleterre s'estompe une fois que l'on aborde l'arrivée des footballeurs africains sur le sol anglais.
Les particularismes du football anglais représentent des freins à l'éclosion de joueurs originaires d'anciens territoires pourtant marqués par le sceau colonial. Les Anglais dans le domaine du football semblent peu intéressés par les potentialités du marché africain. Les progrès des joueurs africains restent bloqués par une crainte du "style africain", non reconnu comme un savoir faire efficace, voire productif.
On se rappelle le rôle prépondérant des Anglais dans les mouvements de décolonisation, et on peut se demander quand il en sera de même pour les footballeurs africains.
[1] Anthony Yeboah est resté deux saisons dans l'équipe de Leeds où il effectua 61 matchs et inscrivit 19 buts.
[2] Pour un exemple intéressant sur les composantes sociales de la popularité d'un joueur africain, lire les analyses de Christian Bromberger sur le camerounais Joseph Antoine Bell. Christian Bromberger, Le match de Football Ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Paris, Maisons des sciences de l'homme, 1995, pp. 170-171.
[3] Voir: Terence Ranger. "The invention of tradition in colonial Africa" in Eric Hobsbawm and Terence Ranger (ed), The invention of tradition, Cambridge University Press, 1994, pp. 211-262.
[4] Lire, André Odendaal, "South Africa's Black Victorians: "Sport and society in South Africa in the nineteenth century" in J.A. Mangan (ed),
Pleasure, profit, proselytism: British culture and sport at home and abroad 1700-1914, London, Frank Cass, I988, pp.196-214.
[5] Dates de création des dix premières fédérations de football:
[6] Le Camerounais Eugène Njo-Léa fut l'un des fondateurs de l'UNFP (Union National des Footballeurs Professionnels), le syndicat des joueurs créé en 1961. Lire: Alfred Wahl et Pierre Lanfranchi Les footballeurs professionnels. Des années trente à nos jours. Paris, Hachette, 1995, p.178.
[7] Voir: David Mason, Race and ethnicity in modem Britain, Oxford: University Press, 1996, pp.20-31
[8] Dans la première étude sociologique consacrée au groupe
ethnique, il est intéressant de signaler que la communauté
Black-African et les ressortissants de la Chine représentent les
deux premières minorités ethniques les plus qualifiées
d'Angleterre. Lire: Ethnicity in the1991 Census. Volume 2- The ethnic minority population of Great Britain, HMSO.
[9] Sir Norman Chester Centre for Football Research, University of Leicester:
FA Premier league fan survey, 1995/96. General Sample Report, Octobre 1996, p.28.
[10] Richard Hoît, "la tradition ouvriériste du football anglais"
in Les enjeux du football, Actes de la recherche en sciences sociales, no103,
Paris: Seuil, Juin 1994, p.37.
[11] Ron Atkinson, United to win. London: Sidwick & Jackson, 1984, p.63.
[12] France football "Dossier la Dl et l'Afrique", no 2704, Mardi 3 Février 1997, pp.32-33.
Bibliography
Richard Holt. Sport and the British. A modem history. Oxford:
University Press, 1995.
Arthur Marwick. British Society since 1945. London: Penguin Books, 1996.
Tony Mason. Sport in Britain. Faber and Faber, 1988.
Elika M'Bokolo. L 'Afrique au XXe siècle. Le continent convoité. Paris: Seuil, 1995.
Dave Russell. Football and the English. A social history of Association football in England, I863-l995. Preston: Carnegie
Publishing, 1997.
Stephen Wagg. The football world. A contemporary social history. Brighton: The Harvester press, 1984.
James Walvin The people's game. Edinburg: Mainstream Publishing, 1994.
Notes
l.Zaïre:1919
2.Egypte: 1921
3.Ouganda: 1924
4.Zambie: 1929
5.Tanzanie: 1930
6.Lesotho: 1932
7.Centre-Afrique: 1937
8.Ethiopie: 1943
9.Nigeria: 1945
10.Burundi: 1948
(source: Rothmans football yearbook, 1994-95, pp.786-789
Claude Boli est chercheur au Département d'Histoire de la Culture Sportive Britannique à l'Université De Montfort, Leicester (Angleterre) et au Département de Sociologie à l'Université de Nantes (France). Ses recherches portent sur les transformations sociales et historiques de la société britannique depuis 1945 vues sous l'angle des activités sportives majeures (Football, Cricket, Rugby à 13 et à 15) dans le Nord-Ouest de l'Angleterre. Il a contribué à l'élaboration d'une exposition consacrée au football au Musée National de Manchester (juin 1996), et il présentera une communication sur l'idée de communauté dans le football anglais le 16 mai 1998 au CNRS, à Paris. Il prépare en ce moment une thèse intitulée: Manchester United F.C.: The social impact of a Football Club in Britain, 1945-96.
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