Pierre N'Da
Université de Cocody, Abidjan
Aujourd'hui comme hier, la vie de l'enfant africain en
général ressemble, pour beaucoup, à un parcours de
combattant. Que d'embûches, d'obstacles, de difficultés à
affronter et à franchir pour échapper à l'infernal destin
! Que de combats sur le chemin obscur de la vie pour déboucher un jour
enfin sur une route illuminée ! Que de luttes à tâtons, que
d'échecs, de désespoirs, de risques, mais aussi que d'endurance,
que d'entêtement, que d'énergie au petit africain pour arriver
à quelque chose, pour devenir un jour quelqu'un. Il faut le faire ! Plutôt qu'un article strictement littéraire ou sociologique, je propose ici quelque chose de plus personnel, une sorte de témoignage et de réflexion sur ce que j'ai vécu, enfant, au village, à l'école en ville, sur l'itinéraire d'un petit garçon qui, parti de zéro comme nombre de petits africains, est devenu professeur titulaire d'université. |
Le combat pour la vie ou la survie |
Malgré le progrès de la médecine moderne, les enfants africains sont exposés à toutes sortes d'affections et demeurent des proies faciles des maladies tropicales endémiques quand ils ne sont pas emportés, dès le bas-âge, par des épidémies, la malnutrition, les mauvaises conditions d'hygiène et aujourd'hui, par la terrible maladie du sida qui, sans quartier, fait des ravages dans tous les Etats africains.
Le sous-développement, la situation précaire de beaucoup de parents dans les villages, la pauvreté, la misère, le manque d'hôpitaux, de soins, de médicaments restent des préoccupations inquiétantes qui brisent les énergies déployées, les espoirs naissants et laissent des gouvernants pantois et même ridicules devant leur impuissance face à l'immensité et à l'urgence des tâches à entreprendre ou à accomplir.
La mort guette de partout en Afrique, et les bébés et les enfants qui échappent au sort funeste, à l'hécatombe, à la sélection naturelle, sont parmi les plus chanceux. Il faut avoir vraiment envie de vivre pour survivre ! Il faut avoir la peau dure pour sortir encore vivant de la gueule de la mort toujours prête à dévorer, insatiable et impitoyable.
Je suis de ceux qui sont durs à cuir, d'une résistance à dégoûter la mort elle-même ! Mais, patiente et sûre de son fait, elle guette dans l'ombre et elle attendra tout le temps qu'il faudra pour arriver tôt ou tard à ses fins. Pour le moment, je tiens encore le coup après lui avoir échappé à plusieurs reprises.
La variole, je l'ai contractée vers l'âge de quatre ou cinq ans et j'en ai été guéri au village, sans être allé une seule fois chez un médecin à l'hôpital. De plus, elle n'a même pas pu me marquer à vie par ses cicatrices indélébiles qu'elle laisse habituellement au visage et sur le corps. Rien. Aucune trace sauf peut-être le souvenir inoubliable de son passage et le fait qu'elle s'est attaquée lâchement aussi à mon frère jumeau qui lui a opposé la même résistance.
Là où la variole elle-même a échoué, une méchante varicelle effrontée a tenté par deux fois sa chance. Par deux fois aussi, elle a été combattue avec détermination et elle s'en est allée loin de moi, pour toujours, sans demander son reste et sans laisser de trace non plus.
J'ai échappé aussi plus d'une fois à des affections pulmonaires et aux ravages des accès palustres. J'ai par ailleurs été soigné et entièrement guéri par des tradi-praticiens, une fois pour une paralysie des deux jambes, et une autre fois pour une vilaine bosse qui me pliait en deux et tentait traîtreusement de pousser dans mon dos.
De toutes ces maladies, sans compter les plaies, les otites, les parasitoses, je suis sorti, pour ainsi dire, indemne. Je n'en ai que de lointaines et vagues souvenances, d'autant plus que, Dieu merci, elles ne m'ont laissé aucune trace et aucune séquelle. A noter, en passant, que je suis le dernier, avec mon frère jumeau, d'une famille de huit enfants, tous vivants, et je m'achemine allègrement vers mes 60 ans que je franchirai dans un peu plus d'un an.
Comme moi, l'enfant africain, dans le contexte fatal qui est le sien, a appris, malgré sa fragilité, à se défendre, à résister, à se battre pour ne pas mourir. Au village, au champ, très tôt, il lutte avec ses parents pour arracher à la terre, parfois ingrate, sa subsistance. Les travaux champêtres, il les fait avec ses parents : la surveillance des rizières, des champs de maïs, de mil et autres contre les oiseaux et les rongeurs, c'est de son ressort et cela constitue souvent son passe-temps favori ; la garde des boeufs en pâture, c'est son affaire ; la récolte ou la moisson, c'est son travail autant que celui de ses parents.
Il suffit simplement de rappeler le récit qui est fait du travail du neveu et de l'oncle dans Climbié de Bernard Dadié : « Climbié, au campement, aide son oncle N'Dabian dans chacune de ses occupations. Auprès de lui, il apprend son métier d'homme [...] Quand arrivent les premières pluies, on sème le riz, on plante les bananes, les piments, les aubergines, la canne à sucre, les arbres fruitiers. En pleine saison des pluies, on transplante le café et le cacao » (Climbié, éd. Douga, 1996, p. 15).
Dans L'enfant noir de Camara Laye également, le petit Laye aimait passer des jours à Tindican, son village maternel. Il aimait bien aller en brousse avec le troupeau et regarder les bêtes paître. Il raconte aussi toute la joie qui était la sienne quand, chaque année, en décembre, à la belle saison sèche, il retournait à Tindican pour la moisson du riz, qui était une grande et joyeuse fête.
Ainsi, au village, l'enfant qui a l'âge de travailler de ses mains apprend naturellement à devenir, petit à petit, "garçon" comme son père en faisant avec lui tous les travaux qu'il fait, mais aussi en accomplissant toutes les tâches domestiques traditionnellement dévolues aux enfants.
Pour la petite fille du village, laver la vaisselle, laver le linge, laver les petits frères, aller puiser de l'eau au marigot, aller chercher du bois de chauffe dans la forêt environnante, porter au dos sa petite soeur ou son petit frère bébé, faire la cuisine, aider maman dans toutes ses activités, ce n'est rien de moins qu'apprendre à devenir "maman".
Enfant au village, j'accompagnais mes parents au champ ; je savais faire tout ce qu'on pouvait attendre d'un enfant de cet âge. Je savais même faire déjà des pièges pour attraper les oiseaux, les écureuils et les rongeurs ; je savais confectionner des nattes pour sécher le cacao ainsi qui des nasses pour attraper des silures dans les rivières boueuses. Je savais aussi extraire, avec de grands frères, le vin de palme, etc.
Chez le frère aîné, qui était pêcheur de son état dans un autre village, au bord de la lagune, j'ai très vite appris le travail de la pêche au filet. Je savais mailler le filet, démêler les gros noeuds après une bonne prise ou le raccommoder quand il était déchiré par les gros poissons ou les crabes. Je savais apprêter les poissons soit pour la vente directe soit pour le boucanage. Je savais naturellement nager et pagayer et je pouvais aller à la pêche avec une pirogue ou simplement voguer sur l'eau pour le plaisir.
Plus tard, à partir de l'âge de 9 ou 10 ans, à l'école primaire en ville chez des tuteurs (ou plus exactement chez des personnes ou des familles généreuses et charitables qui tenaient lieu de parents et qui accueillaient bénévolement chez elles des enfants élèves, les hébergeaient et leur donnaient à manger), je balayais le matin au réveil, avant d'aller à l'école, ma portion de cours de la concession puis je lavais les assiettes, les casseroles et les marmites. Au retour de l'école, je pilais le foutou aux heures du repas et je débarrassais la table de mon tuteur. Le jeudi, quand on n'allait pas à l'école, je pilais le riz ou le maïs dont ma tutrice se servait pour faire des beignets ou de la bouillie.
Tout ce travail que je faisais, je le faisais avec les autres enfants de la concession, y compris les propres enfants ou neveux du tuteur. C'était naturellement la participation ou la contribution des bras de l'enfant aux travaux de la maison et aux services de la cuisine ; c'était l'aide qui les enfants pouvaient et se devaient d'apporter aux parents ou tuteurs. Mais c'était là aussi une occasion et un moyen de formation et d'éducation des enfants que nous étions.
Ces tâches, nous ne les accomplissions pas toujours de gaieté de coeur ; mais, même en maugréant parfois,nous avions à coeur de faire notre part de travail à la maison, et nous ne nous sentions nullement victimes d'une habile servitude tant le système traditionnel avait réussi à inscrire cette pratique dans l'ordre normal des choses et de l'éducation.
Si l'aspect formateur de ces travaux était indéniable, on peut tout de même observer qu'ils prenaient du temps qu'ils faisaient perdre à l'écolier ou à l'élève du temps, notre temps d'étude, de jeu et de loisir. C'est pourquoi, aujourd'hui, certains esprits sensibles aux problèmes des enfants, trouvent à redire et estiment qu'il ne s'agit là que d'une forme -plus subtile- d'exploitation qui ne dit pas son nom.
A mon avis, c'est aller vite en besogne que de comparer et d'assimiler le travail des enfants chez des parents ou tuteurs au travail de certains petits africains livrés à eux-mêmes, contraints par la misère et la pauvreté de quitter leurs familles pour aller chercher de l'argent en se faisant manoeuvres dans les plantations ou dans les usines en ville, ou en accomplissant toutes sortes de petits métiers informels dans les grandes villes, ou tout simplement en devenant mendiants.
Parmi ces enfants de la rue, certains, désoeuvrés, deviennent de petits délinquants intraitables et incontrôlables : voleurs astucieux, pickpockets chevronnés, voyous audacieux et parfois dangereux, prêts à se battre et à piquer avec un couteau. D'autres enfants, en quête d'échappatoire, las de vivre d'expédients ou attirés parfois par des gains faciles, acceptent toutes sortes de propositions ou de succédanés sans se soucier du reste, et se livrent à la prostitution, victimes résignées de pédophiles loufoques et lubriques, de proxénètes cupides et sans coeur, dont le seul souci est de mettre à la disposition des clients des lupanars des enfants toujours plus jeunes et plus frais. D'autres enfants enfin, en fait d'exutoire, se retrouvent, du jour au lendemain, soldats dans des guerres fratricides où ils n'ont rien à voir comme au Liberia, en Sierra Leone, au Rwanda, à Djibouti, etc.
Bien entendu les activités de survie ou de désespoir de ces enfants en danger n'ont rien à voir avec les tâches domestiques et les travaux champêtres que nous faisions, quand nous avions leur âge, au village ou en ville, chez des parents ou chez des tuteurs.
Si aujourd'hui dans les campagnes, dans les villages et même dans les villes, des enfants continuent de faire encore tous ces petits travaux domestiques et autres pour aider leurs parents et tuteurs, d'autres enfants, surtout les scolarisés, refusent de le faire. Soit par manque de temps avec les leçons à apprendre ou les devoirs à faire à la maison, soit parce qu'ils les considèrent comme des corvées qui reviennent et conviennent à des domestiques ou boys auxquels, à cause de l'école, ils ne veulent plus ressembler.
De même en ville, dans les familles riches occidentalisées, les enfants ne font plus les tâches domestiques : des domestiques sont justement payés pour cela. Un boy s'occupe de la maison et de la table, une bonne du ménage et de la cuisine, une nounous du bébé, un chauffeur conduit les enfants à l'école, un gardien de jour et un gardien de nuit veillent tour à tour sur la sécurité des patrons.
Ces enfants à papa, vivant dans le luxe et le confort, ont à leur disposition un personnel de maison ; ils n'ont donc pas l'occasion de travailler de leurs mains douillettes. C'est plus tard, une fois livrés à eux-mêmes à l'université ou à l'étranger en Europe ou aux Etats-Unis qu'ils découvrent - à leur dépens - qu'ils ne savent rien faire de leurs doigts, même pas laver leurs propres slips.
Personnellement, fils de paysan et enfant de village, je sais tout faire à la maison et au champ et je ne regrette rien de cette formation reçue, enfant, et qui m'a servi, écolier, élève, étudiant et qui me sert encore aujourd'hui dans la vie pratique. Je sais tout faire de mes doigts ! C'est très utile (et on s'en rend compte soi-même tôt ou tard) de savoir se faire à manger, de savoir laver son linge, repasser, raccommoder ses vêtements avec une aiguille, de savoir faire le ménage, bref de savoir se débrouiller tout seul dans la vie.
Ainsi, la formation à la dure que nous avons reçue, nous, petits africains ruraux, les tâches domestiques et les travaux champêtres que nous avons eu à faire, je les considère aujourd'hui comme des épreuves initiatiques. Celles-ci, on le sait, ont un aspect rude, pénible, douloureux et même martyrisant ; mais leur but est avant tout de faire sortir l'enfant de lui-même, de le forcer à quitter son état d'enfant pour adopter une nouvelle existence, pour entrer dans une manière nouvelle d'être et de faire.
Enfants au village et à l'école en ville, nous avons été mis activement à contribution ; nous avons été associés aux travaux de la maison et des champs, aux activités des parents et tuteurs ; nous avons appris à prendre déjà notre part de responsabilité.
Si nos difficiles conditions de vie ont pu constituer, dans une certaine mesure, des obstacles et des blocages dans notre évolution, elles ont paradoxalement été salvatrices pour beaucoup d'entre nous. Il fallait passer par-là. C'étaient, pensait-on, des épreuves (au sens initiatique du terme), des obstacles à franchir pour devenir un jour des hommes, des hommes initiés au combat pour la vie, aptes à se prendre en charge eux-mêmes pour faire leur chemin à travers les méandres et les vicissitudes de la fortune, les nodosités et les avatars de la vie.
Finalement donc, ces obstacles ont été pour nous, bon gré, mal gré, des moyens de développement et d'épanouissement de notre être et d'intégration sociale. Ce qu'a renforcé davantage l'école.
La bouée de sauvetage |
Pour la plupart d'entre nous en effet, l'école occidentale a été la porte du salut, une bouée de sauvetage providentielle. Je me rappelle parfaitement encore aujourd'hui combien j'admirais et enviais mes camarades qui, eux, allaient déjà à l'école dans le village. Je ne savais pourtant pas clairement ce qu'ils deviendraient plus tard, mais le seul fait de les voir chaque matin prendre leurs sacs, leurs ardoises et leurs cahiers et aller à l'école, le seul fait de les voir ou de les entendre parler français, la langue des Blancs, me remplissait d'admiration et de jalousie. Le jour où oncle Kouamé, un frère de maman (à vrai dire un cousin) accepta de nous mettre à l'école, Paul et moi, ce fut le comble de notre joie. Nous avions attendu longtemps ce jour béni et nous n'espérions plus, car il n'était pas question que nous allions à l'école, mais plutôt de faire la pêche avec les grands frères qui vivaient de cette activité et avec lesquels nous avions déjà commencé à travailler.
L'enthousiasme et la fierté qui nous habitaient ne se sont jamais estompés et, sortis d'une famille analphabète, nous avons été toujours parmi les meilleurs de nos classes ; nous avons passé et obtenu sans grande difficulté tous les diplômes scolaires et universitaires pour atteindre aujourd'hui, tous les deux jumeaux, le grade le plus élevé de la hiérarchie universitaire, celui de professeur titulaire. Un exploit ? Pourquoi pas ? Ainsi nous n'avons pas donné tort à nos maîtres et nos professeurs qui aimaient nous citer en exemple comme des élèves sérieux et travailleurs ; et ils sont fiers de voir leurs petits jumeaux devenus "grands types". A dire vrai, nous n'étions pas des enfants dotés d'une intelligence particulière,exceptionnelle, mais le courage, l'enthousiasme, la détermination, l'assiduité et le travail acharné ont été nos atouts ; nous avons réussi, pourrait-on dire, à la sueur de nos fronts !
De la masse d'enfants qui ont emprunté le chemin de l'école comme nous, dans les mêmes conditions, nombreux sont ceux qui ont abandonné en cours de route, bloqués par des difficultés de toute nature. Mais, quel que soit le niveau d'étude auquel ils sont parvenus, quel que soit le stade où ils ont arrêté leurs études, l'école aura été pour tous une chance. Elle nous a permis aux uns et aux autres, de sortir de l'analphabétisme et de l'obscurantisme, du conformisme et du conservatisme pour accepter et adopter d'autres idées, d'autres manières de voir, de faire, pour envisager d'autres possibilités et d'autres professions, des carrières valorisées ou idéalisées. Bref l'école aura été pour nous la voie la plus sûre de réussite dans la vie, d'intégration sociale et de promotion humaine.
Etre enfant dans l'Afrique d'aujourd'hui, quelle aventure ! Une aventure sur le dur sentier de la vie ! Une aventure qui peut tourner bien ou mal selon le cas.
Dans cette aventure, des enfants guidés, encadrés par les parents comme il se doit, ont toutes les chances de réussir et de vivre heureux dans une société où ils trouvent leur place et leur compte.
Au contraire, une vie, même pleine de promesses, peut être gâchée ; et l'enfant, perturbé, finit par une vie d'aventures le conduisant sur tous les chemins, des plus tortueux ou plus périlleux, où il gaspille son énergie, son innocence, sa sensibilité, sa vie, accablé qu'il est par la maladie, la misère, la détresse et le désespoir.
L'avenir de l'Afrique, qu'on le veuille ou non, dépend aussi, pour une part de la bonne santé et de la réussite de ses enfants ; et il n'est pas permis de lésiner sur les moyens pour sauver l'enfance en péril. Ce serait une faute grave, un délit de non-assistance à personne en danger de mort, qu'elle soit biologique, morale ou sociale.
Pierre N'DA, docteur d'Etat ès-Lettres de l'Université de Paris
III, Nouvelle Sorbonne, est professeur titulaire de
Littérature. Il enseigne depuis de nombreuses années au
département de Lettres modernes à
l'Université de Cocody, Abidjan, Côte d'Ivoire.
Il enseigne la littérature africaine, le roman québécois,
la méthodologie de la recherche ; il dispense aussi des cours sur
l'espace narratif, l'écriture postmoderne et anime un séminaire
sur le paratexte littéraire en Maîtrise et un autre sur les
nouvelles écritures romanesques en DEA.
Il s'intéresse particulièrement à l'onomastique et
à la création littéraire, à l'esthétique
transgénérique, à l'intertextualité, à la
littérature orale dans la création romanesque, aux nouvelles
formes d'écriture romanesque et aux méthodes d'analyse du texte
littéraire. Il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques internationales, en Afrique, en France, en Italie, au Canada et aux Etats-Unis, par exemple : « Onomastique et création littéraire : les noms et titres des chefs d'Etat dans le roman négro-africain », Présence Francophone, no. 45, 1994, Université de Sherbrooke, Canada, pp.151-171. « Espace, société et idéologie. Une analyse topologique du roman Les angoisses d'un monde », dans Les mots de la terre - Géographie et Littérature, Rome, Bulzone editore, 1998, pp.161-175. « Transgression, dévergondage textuel et stratégie iconoclaste dans le roman africain »Lumières africaines University Press of the South, News Orleans, USA 1997, pp.75-82. « Le baroque et l'esthétique postmoderne dans le roman négro-africain : le cas de Maurice Bandaman », Nouvelles Ecritures francophones - Vers un nouveau baroque ? Les Presses de l'Université de Montréal, 2001, pp.47-63. « L'écriture de la transgression ou le parti-pris de la subversion des codes chez Sony Labou Tansi et Baenga Bolya » Sony Labou Tansi, témoin de son temps, Presses universitaires de Limoges, (France) 2002, pp.42-62. |