Mots pluriels
    no 6. 1998.
    https://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/MP698tb.html
    ©Théophile Bissohong


    Football et imaginaire au Cameroun:
    des héros de l'ailleurs

    Théophile Bissohong
    Université de Douala-Cameroun

    En dépit de la passion nationale qu'il suscite et de son rayonnement désormais acquis à l'échelle africaine puis mondiale, le football camerounais, assez curieusement, ne détermine pas encore le contenu des oeuvres de fiction produites par les compatriotes du célèbre joueur Roger Milla. Dans ce silence scripturaire insolite autour d'un sport que l'on considère pourtant dans le pays comme "le meilleur ambassadeur qui soit", deux récits successifs du romancier Mongo Beti se montrent emblématiques. Il s'agit de Les Deux mères de Guillaume Ismaël Dzewatama et de La Revanche de Guillaume Ismaël Dzewatama, respectivement publiés en 1983 et en 1984[1].

    Par rapport à la pratique et à la gestion du football, nombre d'aspects qui sont développés dans les oeuvres citées évoquent des réalités d'une étonnante actualité dans notre "Afrique en miniature" de la fin des années 90. Il en va ainsi de la légitimité extérieure dont le personnage éponyme et sociétaire de l'équipe fictive des "Lions Métamorphosés" est investie. Au quotidien, le phénomène semble très efficace et recherché, comme le confirme du reste cet aveu récent de François Ekoko, joueur camerounais de Athletico en Guinée-Equatoriale voisine: "c'est dans l'intention de jouer un jour dans la sélection [nationale] des Lions Indomptables que nous nous expatrions"[2]. L'horizon plus ou moins sécuritaire de la fixation sur l'ailleurs féconde aujourd'hui un discours-refuge produit ou rapporté dans nombre de journaux du Cameroun au sujet de la préparation des dits "Lions Indomptables" en vue, dit-on ici, d'une "prestation honorable" à la Coupe du Monde de Juin-Juillet 98 en France.

    La version du romancier

    Le footballeur que Mongo Beti représente évolue dans une logique narrative d'amélioration, le foyer primitif de reconnaissance étant paradoxalement l'Europe. Très tôt en effet, l'environnement africain natal du jeune Guillaume Ismaël se déclare peu favorable à l'éclosion d'un talent pourtant réel et prometteur:

      [...] avec son don prodigieux du dribble, confie par exemple le narrateur, il [lui] arrivait de mystifier à la file quatre ou cinq adversaires bien plus âgés [...] Si la manoeuvre se devinait aisément, il l'exécutait avec une telle prestesse que la parade de son vis-à-vis survenait toujours quelques fractions de seconde trop tard.( LDM, 48- 49 )

    L'artiste du ballon rond est parfois même désigné "Zam" par apocope, du nom de Zamora, un légendaire joueur espagnol. La propre famille du" feu follet"(LDM,88) en puissance va constituer la première force opposée à son éclat; Marie-Pierre, la seconde épouse de son père, qui veille sur lui à la place de sa mère Agathe délogée, ne supporte pas la présence de Guillaume Ismaël sur les "terrains vagues"(LDM,87) du faubourg Niagara où il va, les jours de congé scolaire, jouer en compagnie d'autres adolescents aux parents nettement moins fortunés que les siens. S'y étant donc rendu un après-midi le chercher,

      [Marie-Pierre] éprouva un choc en reconnaissant tout à coup la silhouette de Guillaume dans un jeune danseur acrobatique qui, torse nu, zigzaguait comme à cloche-pied à travers la masse de ses adversaires crochetés les uns après les autres [...] Guillaume! Cria-t-elle[...] Tu es un voyou, toi? On ne joue pas avec les voyous dans un bidonville [...] . Et maintenant à la maison. La prochaine fois, je dis à ton père que tu es en train de tourner en voyou [...] (LDM, 87-89)

    Lorsqu'il réussit à échapper à la vigilance de sa mère adoptive pour se retrouver sur quelque terrain de jeu, l'ombre du père en question, Procureur de la République corrompu, pèse à son tour sur l'évolution du jeune passionné . Les compromissions notoires de Jean François Dzewatama confondent les prouesses sportives de son fils, et les parties de football deviennent pour ce dernier des occasions, comme dans ce morceau de baroud d'honneur, d'affronter par les mains l'hostilité de ses compagnons qui l'assimilent malicieusement à son père:

      - Alors il a perçu ses trente deniers? lui jetait un garnement .
      - Qui donc? faisait naïvement Guillaume, feignant la hauteur et le dédain.
      - Qui? Mais Judas voyons.
      - Qui ça, Judas, rétorquait Guillaume. Judas connais pas.
      - Judas, c'est Judas, eh! Patate c'est ton géniteur, tu ne savais pas? Va donc eh! fils de Judas Iscariote ... fils de ...
      - Fils de bureaucrate et bureaucrate toi-même, répliquait Guillaume, en brandissant le poing comme s'il cherchait l'ouverture pour frapper(LDM, 48;88).

    Au delà des membres de la famille et de ses coéquipiers, dont les comportements, consciemment ou non, influencent de manière négative les possibilités de Guillaume Ismaël, l'égoïsme des dirigeants de la "République Francophone"(LRG,200) est aussi un frein à la générosité de la "perle rare"(LRG,208) plus tard convoitée par l'étranger. A la faveur d'un séjour dans la ville française de Lyon où sa seconde mère et lui se retirent après l'incarcération du procureur Dzewatama, putschiste malheureux, le héros de Mongo Beti et presque à l'insu de sa nourrice, se fait en effet remarquer et est pris en charge par un entraîneur qui recherche des footballeurs professionnels pour son équipe. Le" nouveau Pelé"(LRG,206) africain, espère-t-il, s'affirmera malgré les humiliations que les immigrés subissent sur le sol de leurs "ancêtres gaulois". Le couac viendra encore de son pays natal où l'on s'inquiète:

      Un Dzewatama au zénith de la gloire par le biais du sport? Ne mettrait-il pas cette arme au service des vengeances[...]? (LDM, 208)

    Aussi le Président Baba Soule, sur le conseil d'un haut responsable de la mission d'assistance technique, demande-t-il au gouvernement français de rapatrier Guillaume Ismaël emmené, argue la requête, illégalement à l'étranger et réclamé avec insistance par les siens. L'idole jadis étouffée à Niagara et dont le père est toujours détenu en prison retrouve ainsi le petit peuple de son enfance. Celui-ci n'a plus que le football comme activité d'affirmation sociale; en dissidence par rapport au dictateur régnant, le faubourg forme ses propres joueurs, organise lui-même des rencontres hebdomadaires et gère pour son compte des recettes d'entrée dans un stade aménagé par ses habitants. Le "fils de Judas Iscariote", alors pestiféré, y a cette fois une valeur intrinsèque reconnue:

      [...] Les diverses équipes qui s'étaient constituées dans le faubourg depuis la sécession commencèrent à se disputer les services de Guillaume devenu en quelques semaines le footballeur le plus populaire sinon le plus brillant de Niagara[...] Il avait suffit de moins d'un mois à Guillaume pour sortir de la cohue anonyme des postulants, mériter son admission à l'essai dans l'équipe D, et gravir tous les échelons jusqu'aux sommets de l'équipe A [...] Il s'était imposé à l'admiration des foules. Depuis son retour, on l'appelait le Parisien. (LRG, 221-222)

    Bien plus, la légitimité sportive que le footballeur de Mongo Beti ramène de la France influence même de façon inédite la scène politique locale. Le "Parisien", prenant en effet conscience de l'importance dont la perspective d'une rencontre décisive de Coupe d'Afrique l'auréole, lie son engagement et celui des joueurs de son équipe au sort des exclus:

      De toutes façons, déclare-t-il publiquement, il n'est pas question que je joue, ni à la demi-finale de la Coupe, ni à une autre occasion. C'est d'ailleurs la recommandation que je ferai à mes frères et je peux dire d'avance qu'ils s'y conformeront, excepté si d'ici là mon père le Procureur Dzewatama est enfin libéré de prison[...]Et tous les autres prisonniers politiques. (LRG, 223-224)

    Grâce à l'intervention de l'ambassadeur de France, le Président de la République cède finalement à l'exigence forte; des citoyens indexés comme opposants au régime et incarcérés, certains depuis vingt ans, recouvrent ainsi la vie ordinaire; on entrevoit même, pour l'ancien Procureur, des responsabilités susceptibles de rétablir son honneur perdu . Et dans la clausule du récit, c'est un héros tous azimuts qui vole vers d'autres buts à l'occasion de sa première rencontre avec l'équipe nationale de son pays, sous les ovations de la foule à laquelle s'est jointe la famille Dzewatama reconstituée: "Guillaume! Guillaume!", crie-t-on de partout.

    Le discours du narrateur, à juste titre, reste très sommaire sur les performances réelles du footballeur de Mongo Beti au sein des milieux professionnels nouvellement découverts. Mais le simple fait que celui-ci a évolué en France suffit à persuader toute la République Francophone de son efficacité. La tête de Guillaume Ismaël est quelquefois même perplexe sous la couronne de gloire qu'il revêt soudain:

      Tout [lui] semblait mystérieux depuis son retour. On le fêtait comme un héros mais il cherchait en vain quels exploits il avait accomplis. La plupart des souvenirs qu'il gardait [...] étaient amers (LRG, 219).

    Echos d'actualité

    On pourrait utilement s'appesantir sur les fondements et la portée sociologiques des difficultés ayant jalonné l'essentiel du parcours du footballeur de Mongo Beti. Elles le marquent intensément, dit-il. Cependant le discours narratif, en lui-même, fait de la consécration imprévisible de Guillaume Ismaël dans son pays "le tournant de cette chronique [...] très banale, l'instant où elle bascule dans l'inimaginable, le fabuleux" (LRG, 224). L'indication de sens ainsi posée permet, toutes proportions réalistes gardées, de reconnaître d'emblée en ce personnage le symbole de quantité de joueurs professionnels sur lesquels le Cameroun d'aujourd'hui compte. En règle générale, ils commencent laborieusement leur carrière ici, évoluent plus ou moins incognito en Europe notamment et, en un tour de main, se voient ouvrir grandes les portes du "Onze national", au contraire de leurs compatriotes restés au terroir.

    La dernière Coupe d'Afrique des Nations qui s'est déroulée au Burkina Faso en Février 98 a, par exemple, vu la participation de vingt "légionnaires" de l'étranger, sur les vingt deux Lions Indomptables appelés; tous n'ayant pas joué, des observateurs ont remarqué avec ironie que l'équipe du Cameroun possédait le meilleur banc de touche du tournoi ! Dans le même sillage, la toute première liste publiée des joueurs probables à la Coupe du Monde "France 98" se trouve exclusivement composée d'animateurs de championnats européens[3], bien que le Ministre camerounais des Sports a prescrit cette fois à l'équipe technique qu'il a nommée

      la tâche de restructurer efficacement l'effectif national, de façon à permettre un équilibre harmonieux entre les joueurs expatriés et les meilleurs joueurs locaux[4].

    Les prochaines listes tiendront peut-être compte des instructions de l'autorité politique. Il est toutefois significatif de remarquer que dans les propos mêmes du Professeur Joseph Owona, l'adjectif "meilleur" ne détermine que la seconde catégorie de joueurs requis; la première, celle des "expatriés", bénéficie plutôt d'un préjugé favorable d'excellence sans nuance, ce qui leur assure bien, comme à Guillaume Ismaël des Lions Métamorphosés, une place "inimaginable".

    Plus profondément, l'issue tout aussi "inimaginable" que le héros imprime finalement à l'action des deux romans résulte, ainsi que le suggère d'ailleurs le titre La Revanche ..., d'un désir de libération intérieure. Celui-ci est consécutif aux humiliations de sa personnalité et de son talent sur les terrains et en dehors d'eux. Pareille recherche de la catharsis, dit Gilbert Durand, appelle toujours au niveau de l'expression l'usage conjugué de l'antithèse et l'hyperbole. Ces deux figures du discours permettent, selon l'auteur de Les structures anthropologiques de l'imaginaire, d'exorciser l'angoisse et de la transformer en une "essence esthétique techniquement maîtrisée"[5]. De ce point de vue, l'expérience "fabuleuse" de Guillaume Ismaël pourrait bien éclairer les assises des images extra-ordinaires dont se nourrissent aujourd'hui les amateurs de football au Cameroun, à l'effet de se rassurer, suite à la désignation tardive, donc risquée, de Claude Leroy; ci-devant entraîneur appelé à préparer l'équipe des Lions Indomptables pour la Coupe du Monde en France.

    La première image sédative est celle du "Roi". Elle est codifiée dans le journal le Patriote, qui rappelle à ses compatriotes, alors inquiets de l'absence d'un encadreur à la tête des Lions deux mois seulement avant le début de la compétition, que

      dans la forêt il ne faut pas perdre de vue qu'il y a un Roi [...] il prend son temps, tout son temps. Il n'est pas pressé. On le voit très peu, Mais il est là"[6].

    Dès le lendemain de l'annonce officielle de la nomination de Claude Leroy, la Une et les titres d'articles d'autres journaux rapportant ou commentant cet événement sportif sont remarquablement composés de calembours. Ceux-ci remotivent paronymiquement le nom propre de l'entraîneur par disjonction graphique et métaphorique des syllabes; également par une double allusion à la symbolique du lion et au fait que Leroy avait déjà occupé les mêmes fonctions quelques années plus tôt au Cameroun. On lit par exemple:

    TITRE
    JOURNAL[7]
    Le Roy Lion Le Messager
    Le Roy est de retour L'effort Camerounais
    Le Roy revient Expression
    Le Roy retrouve sa couronne Dikalo
    Le Roy dans sa cour Cameroon-Tribune
    Le Roy des rois de la forêt arrive Mutations
    Le Roy n'est pas mort, vive le Roi Mutations
    Le Roy des Lions Cameroon Tribune
    Le Roi Claude auprès des Lions Dikalo
    Le Roi remis sur son trône Mutations

    Le jeu de l'écriture, ici, vise donc à exorciser l'impact de la mobilisation sur le tard et de maximaliser la confiance des principaux acteurs et du public. A tous l'on semble suggérer la Royauté du football camerounais et, implicitement, sa capacité à dominer la Coupe du Monde, malgré l'effroi réel d'une mise en route à la dernière minute et l'écho redoutable de la préparation déjà très avancée des adversaires. Le langage devenant une véritable profession de foi, Le Messager s'est chargé d'en publier l'article essentiel:

      Le Roy de [Paris]
      Nous mènera
      Au paradis[8]

    L'autre image qui enrichit le fantastique local, en lien avec la Coupe du Monde "France 98", décode la précédente. C'est celle du "sorcier blanc", expression dont Le patriote, encore, détient la paternité contextuelle. A la Une de l'un de ses numéros de Mars 98, ce journal proche du gouvernement annonce ainsi l'ouverture d'un débat à vocation publique:

      Lions Indomptables: faut-il un sorcier blanc?[9]

    Quelques temps après le même organe affiche, péremptoire et euphorique:

      Il y aura un sorcier blanc![10]

    Cette fois pour communiquer l'arrivée certaine, prochaine, mais surtout salvatrice de Claude Leroy. Dans la même dynamique du langage, Le Messager, ce confrère du Patriote pourtant opposé sans ménagement au gouvernement, écrit d'abord:

      Enfin, Etoudi* choisit [le] sorcier blanc[11]

    Par la suite on lira:

      Encadrement technique des Lions: le sorcier blanc arrive bientôt[12]

    C'est dire, pour s'en tenir à ces morceaux choisis de part et d'autre qu'au Cameroun, une unanimité presque religieuse s'est faite autour de la représentation collective de l'homme à qui l'on a confié la responsabilité de conduire l'équipe du pays à la dernière Coupe du Monde du siècle. Cette représentation répond, en l'apaisant, à l'inquiétude populaire et grandissante que Cameroon-Tribune, par exemple, avait déjà rendue:

      France 98: Jour -70: Lions, Mais qu'est-ce qu'on attend?[13]

    Ou encore à ces remarques désobligeantes de Mutations à l'endroit des autorités sportives:

      France 98. A 74 jours du Mondial, Les Lions sans coach ni coche. La bataille administrative se poursuit. Le cache-cache est de mise[14]

    A travers la figure du "sorcier" en effet, l'imaginaire est dérivé vers les pouvoirs extraordinaires dont l'entraîneur choisi serait possesseur et qu'il exploiterait, le cas échéant, pour suppléer le handicap du temps insuffisant de préparation. Quant au déterminant blanc de l'expression métaphorique, il lui reconnaît ces valeurs humaines nécessaires dans le contexte "d'urgence" défini par le Ministre des sports[15]: compétence, disponibilité, adaptabilité, impartialité, objectivité, liberté de jugement et d'action etc..., toutes qualités attribuées avec empressement aux européens en Afrique; on rappelle ici et là que Leroy en a déjà fait montre avec l'équipe française du Paris Saint-Germain, avec les Lions du Cameroun (1985-1988), avec les Lions du Sénégal (1988-192) pour ne citer que ces équipes. Et Mutations de couronner ce "Roy des Rois" de la forêt subsaharienne:

      s'il y a un entraîneur européen qui mérite le surnom de sorcier blanc, c'est bien lui[16].

    Cependant, lorsqu'il arrivait pour la première fois au Cameroun treize ans plus tôt, Claude Marie Leroy précisait paradoxalement que:

      Le football, c'est l'école de la patience et de la persévérance; un entraîneur n'est pas un magicien. Il faut en effet du temps pour mettre en place une équipe[17]

    Quel présage pour ces Camerounais qui adjurent le ciel de la Coupe du Monde à venir?

    Romanesque ou réel, africain ou étranger, joueur sur le terrain, encadreur ou dirigeant, tels sont les principaux acteurs du football camerounais dont l'itinéraire dans l'imaginaire local a été esquissé. Il se dégage constamment pour chacun et pour tous une rétroaction positive.

    On l'a vu, le footballeur Guillaume Ismaël de Mongo Beti est d'abord étouffé par sa famille qui craint d'encourager une vocation de vulgaire saltimbanque. Il est méconnu par des coéquipiers et des instances sociales censées l'encourager. Ce n'est que plus tard que le pays célébrera en lui le "nouveau Pelé africain" , à son retour de l'ailleurs où il se sera rendu de manière fortuite. De la sorte, Guillaume Ismaël préfigure l'expérience de Claude Leroy appelé aujourd'hui à préparer la dernière Coupe du Monde du millésime pour le compte de l'équipe nationale. L'entraîneur revient au Cameroun après y avoir été "remercié" en 1988 à cause de sa "forte personnalité" (entre autres griefs et malgré ses succès à l'époque). L'imaginaire collectif est parfois ingrat mais toujours opportuniste et indiscutablement en alerte face à l'échéance mondiale de "Paris 98".


    Notes

    [1] Les deux mères de Guillaume Ismaël Dzewatama. Paris: Buchet/Chastel, 1983 et La revanche de Guillaume Ismaël Dzewatama. Paris: Buchet/Chastel, 1984. Les citations renvoient à ces éditions. Les deux oeuvres sont respectivement abrégées LDM et LRG.

    [2] L'Effort camerounais. Hebdomadaire catholique d'information, No 106 (1103) du 9 avril 1998, p.9.

    [3] Cameroon tribune. Le quotidien national bilingue, No 6577 du 14 avril 1998, p.3.

    [4] Termes d'un communiqué multimédia publié, entre autres, par Dikalo No 325 du 02 1998, p.10.

    [5] Gilbert Durand. Les structures anthropologiques de l'imaginaire. Bordas: Paris, 1984, pp. 481-491.

    [6] Le Patriote. No 244 du 02 avril 1998, p.8.

    [7]
    Le Messager. No 747 du 01 avril 1998, p.6.
    Nouvelle expression. No 225 du 01 avril 1998, p.1.
    Dikalo. Termes d'un communiqué ... p.10.
    Mutations. No 105 du 02 avril 1998.
    Cameroon tribune. No 6571 du 01 avril 1998, p.1.

    [8] Le Messager popoli. No 268 du 16 Avril 1998, p.1.

    [9] Le Patriote. No 244 du 02 avril 1998, p.1.

    [10] Le Patriote. No 244 du 02 avril 1998.

    [11] Le Messager popoli. No 264 du 31 Mars 1998, p.1.

    [12] Le Messager. No 745 du 27 mars 1998, p.10.

    [13] Cameroon tribune. No 6570 du 31 Mars 1998, p.1.

    [14] Mutations. No 103 du 26 Mars 1998, p.1.

    [15] Cf note 4. Termes d'un communiqué ...

    [16] Mutations No 105, op.cit. p.6.

    [17] Mutations No 105, op.cit. p.6.

    * Etoudi est un quartier de Yaoundé, la Capitale politique du Cameroun. C'est là que sont situés les locaux de la Présidence de la République. Il s'agit ici d'une métonymie.


    Théophile Bissohong est Assistant à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Douala depuis 1994. Formé a l'Université-mère de Yaoundé, il est titulaire d'un Doctorat de 3e Cycle en Littérature Africaine. Ses recherches portent essentiellement sur l'intertextualité dans la Littérature Négro-Africaine. Théophile Bissohong s'intéresse aussi de plus en plus au football comme facteur d'identité au Cameroun. Il est par ailleurs membre de la Communauté Mondiale Chrétienne.


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