Susan Broomhall
University of Western Australia
En 1595, Philippe[1] du Verger, femme d'un Procureur de la Cour, publie au nom de sa mère, ancienne gouvernante de filles à Paris, un manuel pédagogique intitulé Le Verger Fertile des Vertus Plein de toute diversité, de fruicts & fleurs pour l'ytilité ornement & saincte instruction de la petite ieunesse. A la mort de sa mère, explique-t-elle, elle a "trouvé un livre escript de sa main contentant plusieurs devis en forme de Dialogue, iceux tous tendans à l'instruction de la ieunesse, lequel livre elle eust fait avec le temps ... imprimer si la mort ne luy eust empesché son entreprise."[2]. Après avoir procédé à des rajouts et des amplifications, Philippe publie le manuscrit chez François Jacquin à Paris.
Il n'est pas certain qu'il ne s'agisse pas d'un artifice littéraire extrêmement populaire à l'époque où un grand nombre d'écrivains "trouvent un manuscrit et ne font que le mettre en lumière" pour publier leur propre oeuvre. Cependant, cela semble peu probable dans ce cas, du fait que Philippe admet qu'elle joue un rôle dans la création de ce livre:
De plus, le partage entre mère et fille lui semble un aspect très important du processus de l'écriture: "ainsi y apportant quelque chose du mien ne faire du labeur de la mere & de la fille qu'un mesme oeuvre & un mesme livre".[4] Les connaissances et les efforts de Madame Du Verger se mélangent à ceux de sa fille dans un cycle naturel et sans fin de transmission des connaissances féminines des mères à leurs filles.
Le livre prend la forme d'un dialogue entre Madame du Verger (la mère) et sa jeune charge, Modeste, devenue elle-même mère d'une petite fille. Modeste vient consulter Madame pour savoir comment mieux élever son enfant. Le livre qui compte 122 pages, reproduit leur dialogue sur la formation des enfants, mettant l'accent sur la relation entre le naturel des enfants et la formation que doivent leur donner les adultes. Tout cela est surtout démontré au moyen d'histoires classiques et bibliques qui discutent:
Au seizième siècle, la responsabilité d'élever les enfants et surtout les filles, revient aux femmes. La plupart des hommes ne possèdent pas les connaissances pratiques de la cuisine, du ménage, ou de l'éducation des enfants qu'une mère peut transmettre à sa fille. Les femmes, dans une société patriarcale, devraient être en mesure de tirer avantage d'un rôle maternel qui repose sur des savoirs féminins trés étendus. Ces derniers devraient permettre aux femmes de se construire une voix chargée d'autorité. Toutefois, comme il s'agit d'un savoir transmis oralement des mères à leurs filles, et seulement entre femmes, ce savoir est minimisé. Alors que les connaissances de l'homme trouvent leurs lettres de noblesse dans l'écriture, celles propres à l'univers des femmes sont considérées comme "naturelles", sans intérêt, à moins que les hommes ne les fassent connaître auprès du grand public, non du fait de leur expérience, mais du fait de leurs connaissances lettrées de médecine et de théologie.[6] C'est un processus que Val Plumwood appelle "backgrounding", une façon de nier le rôle de la femme (et de la nature elle-même). Le rôle des femmes fournit le fond, l'arrière-plan, le contexte d'une sphère dominante faite des réussites et progrès masculins, lesquels peuvent, par contraste, être documentés.[7] Même si les femmes sont détentrices des connaissances pratiques, ce sont les hommes qui,"éclairés", transmettront leurs vues par le truchement de l'écriture. Les textes des femmes écrivains célèbres de la Renaissance, telles que Louise Labé et Marie le Jars de Gournay qui lutteront pour les droits des femmes, représentent en fait un proportion très faible (moins de 1%) de tous les livres imprimés au seizième siècle.[8] De plus, de telles femmes sont célèbres (et leurs textes dignes d'être publiés) parce que leurs connaissances humanistes et lettrées remarquables s'apparentent davantage à celles des hommes qu'à celles des femmes qui ne sont destinées qu'aux femmes.
L'un des traits les plus frappants des hommes lettrés et scientifiques de la Renaissance est une attitude de méfiance et d'hostilité à l'égard de celles qui détiennent des connaissances pratiques différentes des leurs et dont les discours sont rarement pris au sérieux. En 1610, dans son livre Satyre contre les charlatans et les pseudo-médecins empyriques, Thomas Sonnet de Courval critique durement "toothless, wrinkled, chattery, and superstitious taper-bearing old women who dare to involve themselves in medicine".[9] Dans ce contexte hostile, pour construire un argument convaincant et expliquer la nécessité d'imprimer leurs connaissances, les Du Verger vont s'appuyer sur les formes d'autorité typiques en citant les connaissances des lettrés et des livres. Ainsi s'explique le privilège: Madame du Verger "avoit puisee [ses idées] de la bouche des grands Docteurs & Predicateurs de son temps, qu'elle oyait volontiers, & des bons livres aussi qu'elle lisoit."[10] Au commencement du texte, Modeste explique (à nous, les lecteurs puisqu'il n'y a pas d'autres personnages introduits à ce moment-là) qu'elle cherche auprès de Madame du Verger "bon conseil, instruction & consolation".[11] Enfin, autre notation qui confirme l'importance de ces livres: Philippe remarque dans la préface qu'elle a trouvé Le Verger fertile chez sa mère après sa mort en "feuilletant ses livres desquels elle avoit une assez bonne qualité".[12]
Si les Du Verger sacrifient aux exigences socio-littéraires de leur époque, elles s'en démarquent aussi en proposant d'autres formes d'autorité dont elles se sentent plus proches et avec lesquelles elles ont plus d'affinités que les hommes lettrés. Les femmes Du Verger exploitent, par exemple, la nature de plusieurs façons insolites et à plusieurs niveaux. C'est ce nexus des Du Verger avec leur milieu "naturel" que nous aimerions explorer maintenant.
Il est bien évident que le titre du texte s'inspire de leur nom "Du Verger" et de sa relation avec la nature. Ces deux femmes s'inspirent des vertus de leur propre verger, ce qui indique, par association, qu'elles sont également des femmes vertueuses. D'autre part, en situant leur texte dans un verger près de la maison des Du Verger, elles suggèrent qu'elles embrassent le paradigme nature/culture, homme/femme qui existe à l'époque et qu'elles veulent utiliser le lien étroit entre femme et nature.
La Renaissance, qui a hérité de Platon et d'Aristote la dichotomie homme/femme, rationalité/corporalité, raison/nature, fait passer la femme au deuxième rang. Liée inextricablement à son corps et à des fonctions reproductrices "mystérieuses", la femme, quand elle n'est pas un monstre, est considérée comme une créature secondaire, liée à la nature et aux instincts les plus bas. Comme en témoigne le théologien Marsile Ficin, la femme agit spontanément, sans réfléchir :
Le corps de la femme est incompris, imprévisible et sauvage comme le monde naturel. La femme ne peut se détacher de sa corporalité, de sa bassesse parce que chaque mois, comme les marées, liée de toute apparence aux phases lunaires, elle saigne, ce qui est le rappel de son corps, de ses fonctions reproductrices et de son rôle maternel naturel.
Le livre des Du Verger considère la femme, la nature, la connaissance et le rapport de ces éléments entre eux de manière toute différente et les Du Verger tirent des déductions fort positives de ce rapport nature/femme. La nature devient un espace naturel où les femmes peuvent parler ensemble. Tout ce qui concerne leurs fonctions reproductrices, c'est-à-dire la grossesse, la naissance, les soins aux enfants en bas âge, le rôle maternel, tout ce qui est associé à leur corps "autre", est relié à une connaissance complexe qui aide les femmes à trouver une voix didactique en marge d'un discours imprimé dans lequel elles n'ont aucun rôle. Si Madame Du Verger justifie ses écrits en se référant à ses lectures, ce qui en fait la force et la valeur, elle le doit cependant à ses expériences uniquement féminines. Comme le dit Philippe, sa mère donnait
Madame Du Verger est une femme de tête, mais c'est aussi une femme d'expérience. Un privilège du roi le relève: elle est bien connue à Paris pour "avoir formé en bonnes moeurs & disciplines les filles des meilleurs maisons de ceste ville, tant Damoyselles que Bourgeoises".[15] Madame du Verger explique elle-même à Modeste:
Madame Du Verger présente un mélange d'expérience personnelle et d'acceptation de la sagesse des hommes lettrés qui se situe tout à fait en marge de l'imagerie populaire de son temps où la femme, liée à la nature, est perçue comme un être imprévisible, variable, mystérieux, intangible, et, par conséquent, dangereux. La femme qui parle en public, révèle sa nature indisciplinée et sa désobéissance à un homme, soit son père, son mari ou son fils. Le rapport entre la femme et la nature est interprété négativement pour montrer que les femmes fonctionnent à un niveau instinctuel et n'ont aucune capacité de raisonner, même si les Du Verger font montre du contraire. Comme dit Val Plumwood,
Les hommes humanistes de la Renaissance se gaussaient de la sagesse féminine - une attitude plus éclairée a eu quelque peine à s'implanter, il faut le reconnaître, chez leurs descendants.
Il est absolument central à la création du livre des dames Du Verger qu'il soit situé dans un verger. A la Renaissance, le jardin se trouve à la confluence de la nature et du pouvoir humain. D'une certaine manière, il exprime bien les prérogatives de l'homme à dominer la nature et à maîtriser les penchants "naturels" de la femme. Le jardin français de la Renaissance, ou plus précisement, le jardin bouquetier, est caractérisé par la conception du parterre divisé en compartiments où sont plantés buis ou romarin taillés en formes d'animaux, d'oiseaux (le monde naturel fabriqué des mains de l'homme), ou plantes basses qui forment des motifs de blasons.[18] Dans leur Agriculture et Maison Rustique de 1564, Charles Estienne et Jean Liébault montreront comment dessiner les motifs de noeuds ou des "entrelacs" dont nous avons aujourd'hui un exemple reproduit dans le jardin d'ornement du château de Villandry.[19] Ce qui est important dans cet ordonnancement géométrique préconisé à l'époque, c'est l'uniformité et l'équilibre du parterre. De la même façon, le verger est cultivé au profit de l'homme. C'est ce dernier qui décide de la culture qui va être semée. Surtout, c'est l'homme qui impose son dessin/dessein sur la nature, qui la compartementalise pour la comprendre et pour la maîtriser.
Le jardin et le verger jouxtant la maison d'habitation sont perçus comme des formes idéales de la nature parce que, dans ces espaces, elle se retrouve dûment contrôlée par l'homme. Un tel espace est un site idéal pour le discours féminin réduit aux dimensions d'une nature maîtrisée; c'est en quelque sorte le discours d'un corps sauvage maîtrisé. Pour les Du Verger, le site du verger fournit un lieu didactique féminin qui ne menace pas les hommes et où, paradoxalement la femme se sent à l'abri du monde, à deux pas de son logis. Nous remarquons que Modeste nous dit qu'elle rencontre Madame tout près de sa maison: "I'aproche de son logis: & puis que sa premiere porte est ouverte, c'est signe qu'elle est en la maison. Bon-iour Madame du VERGER".[20] Les Du Verger discutent près de la maison, site typique pour des femmes. C'est aux femmes de préparer les récoltes de leurs vergers pour produire la nourriture de la famille. Le verger où elles discutent n'est pas seulement maîtrisé par le pouvoir et les connaissances masculins, mais fait également partie de l'espace domestique où les femmes peuvent parler. Un dialogue féminin qui provient d'un espace domestiqué, à n'en pas douter, ne choquait pas les hommes de l'époque.
L'idée d'un verger situé au confluent de la nature et du pouvoir humain convient aussi parfaitement à la formation des enfants et à la découverte d'idées qu'on qualifierait aujourd'hui d'écoféministes. A la Renaissance, il y a un intérêt renouvelé pour l'étude et la mise en catalogue de la nature. Les médecins, les lettrés et les jardiniers, tous consacrent de leur temps à la compréhension de l'ordre naturel avec le dessein de contrôler et d'exploiter la nature pour leurs propres fins.[21] Les médecins de l'Ecole de Médecine à Montpellier, par exemple, s'intéressent aux herbes à cause de leurs propriétés curatives. C'est avec la même idée que les Du Verger créent leur "Verger": un lieu où toutes les connaissances des femmes issues de l'expérience et celles des hommes extraites des livres peuvent être cataloguées, maîtrisées comprises.
Il n'y a rien d'étonnant à ce que les Du Verger consacrent une grande partie de leur texte aux exemples de formation des histoires classiques et bibliques, sujets par excellence des humanistes. Ce qui est plus intéressant, par contre, c'est le cadre, c'est le rapport de ce qui est enseigné avec le bon sens et les sources, c'est le recours à la nature pour expliquer telle ou telle notion. Les Du Verger s'appuyent sur les notions éducatives de leur époque, utilisant l'idée de l'enfant qui, comme une plante ou un arbre, a une individualité qu'il faut respecter, mais également mener sur le droit chemin, comme un arbre doit être taillé pour adopter une "forme convenable" selon les besoins de l'homme:[22]
Tout comme l'arbre doit être formé et cultivé selon les désirs et les besoins de l'homme, puisque sa forme naturelle ne vaut rien, ainsi en est-il de l'enfant. L'enfant naturel, sauvage, doit être cultivé par son précepteur et ses parents. Notons ici que Madame du Verger y ajoute aussi le rôle de la nourrice, influence féminine.
Les Du Verger empruntent aussi leurs exemples à des sources beaucoup plus insolites. Des exemples du monde des bêtes complètent les histoires classiques et bibliques. Regardons l'exemple du singe (exemple d'un comportement qui ne doit pas être suivi):
Cet avis est conforme au désir humaniste de tout contrôler, en l'occurrence l'amour, et les Du Verger suggèrent qu'il faut régler un amour naturellement désordonné, montrant leur propre aptitude à maîtriser leurs désirs et leurs instincts naturels.
Par contraste avec la majorité des auteurs de leur époque, les Du Verger utilisent quelquefois les "petits animaux & autres bestes" de façon positive. Les Du Verger osent suggérer que le monde naturel peut fournir à l'homme de bons exemples de comportement, idée inconcevable à une époque où les parents des élites empêchaient leurs enfants de ramper parce que cela semblait l'adoption de pratiques animales.[25] Les Du Verger discutent les pratiques d'éducation du léopard, du pélican et de l'aigle. En soulignant que le monde naturel, le monde des animaux, peuvent montrer le bon exemple aux êtres humains, les Du Verger résistent à la notion d'une supériorité totale des hommes sur la nature, idée reprise aujourd'hui par l'écoféminisme où la terre est imaginée comme un tissu aux fils intimement liés et qui communiquent tous entre eux, terre sur laquelle une hiérarchie humaine est projetée.[26] Les Du Verger ne proposent pas une hiérarchie "naturelle" de la nature où l'homme serait supérieur dans n'importe quel domaine. En utilisant les animaux comme des exemples instructifs, les Du Verger manifestent une compréhension de la nature non-humaine et de notre écosystème qui l'inclut.
Le dialogue entre Madame du Verger et Modeste fait un catalogue de leurs connaissances de façon innovative. Leur façon assez encyclopédique de rassembler les détails sur l'éducation des enfants se retrouve également dans l'idée du verger. Les connaissances les plus variées sur le sujet peuvent être récoltées dans ce dernier, et c'est au lecteur de choisir ce qu'il veut y cueillir: "car, à la vérité, ie ne moissonne pas peu de prouffit toutes les fois que i'ay cet heur de luy communiquer mes plus particulieres pensees."[27]
Le livre des Du Verger représente une reconnaissance des savoirs féminins et une tentative exceptionnelle de les faire passer au premier plan. Elles cherchent à faire de la discussion et de l'expérience féminines sur la formation des enfants un genre de connaissance humaniste aussi digne d'intérêt que le savoir des hommes lettrés. Elles tentent d'énumérer leurs connaissances de façon exhaustive, incluant les observations du monde naturel à celles du monde des textes anciens. Elles y ajoutent aussi les conclusions de leurs propres expériences et observations du monde contemporain. Certes le verger, symbole de la femme, de son corps et de ses connaissances intangibles finalement maîtrisés afin de de satisfaire les besoins masculins, est encore perceptible dans Le Verger. Une défaite pour les femmes donc? Bien sûr que non. Comme la nature, les Du Verger s'adaptent pour survivre. Elles adoptent une stratégie de résistance si efficace que nous les connaissons encore au XXè siècle. Cela a été rendu possible parce qu'elles ont rejeté l'idée que leurs connaissances ne valaient rien, ou tout au moins ne valaient pas la peine d'être immortalisées sous la forme d'un discours écrit.
Il serait sans doute exagéré de prétendre que Le verger est un texte précurseur de l'écoféminisme contemporain. On peut en revanche affirmer que les deux dames Du Verger, écrivant alors que le seizième siècle touche à sa fin, illustrent parfaitement l'une des idées principales de l'écoféminisme d'aujourd'hui qui consiste, selon Ynestra King, en "a renewed understanding of our relationship to nature, of our own bodily nature, and of nonhuman nature around us".[28]. En se présentant en tant qu'auteurs-femmes et ce, d'une façon inoffensive, ces deux dames réussissent à faire publier leur livre et à être connues du public d'aujourd'hui: un tour de force.
[1]. Nom aussi bien féminin que masculin à la Renaissance
[2]. Préface de Philippe Du Verger dans Le Verger Fertile des Vertus Plein de toute diversité, de fruicts & fleurs pour l'ytilité ornement & saincte instruction de la petite ieunesse. Paris: François Jacquin, 1595, sig. Aiii ro.
[3]. Ibid.
[4]. Ibid.
[5]. Le Verger. pp.120-121.
[6]. Ainsi, c'est Simon de Vallambert, physicien, qui, en 1565, a l'autorité de promulguer ses théories sur "la manière de nourrir et gouverner les enfants". De la même façon, ce sera Jacques Duval en 1612 qui parlera des accouchements de femmes dans son livre Des hermaphrodites, accouchemens des femmes dont les descriptions "scientifiques" du foetus démontrent clairement son ignorance de la vie prénatale.
[7]. Val Plumwood. Feminism and the Mastery of Nature. Londres: Routledge, 1993, p.21.
[8]. Susan Broomhall. "French Women in Print, 1488 to 1599" The Bibliographical Society of Australia and New Zealand Bulletin 22-4, 1998, p.195.
[9]. Paris, 1610, p.120. Cité dans Laurence Brockliss et Colin Jones. The Medical World of Early Modern France. Oxford: Clarendon University Press, 1997, p.266.
[10] Privilège du Roi. Le Verger . sig. qii ro.
[11]. Le Verger. p. 2.
[12]. Ibid., sig. Aii ro. (Préface).
[13]. M. Ficin. Théologie platonicienne. Trad. R. Marcel. Paris: Les Belles Lettres, 1964. Tome 1, p.77. Mentionné par F. Hallyn. "Le Paysage anthropomorphe". In Le Paysage à la Renaissance (Etudes réunies par Yves Giraud). Fribourg: Editions Universitaires de Fribourg, 1988, p.47.
[14]. Le Verger. sig. Aii v o. (Préface).
[15]. Ibid.
[16]. Le Verger. p.121.
[17]. Plumwood. Feminism and the Mastery of Nature. pp.19-20.
[18]. P. Hobhouse. Plants in Garden History. Londres: Pavilion, (1992) 1997, pp.165-6.
[19]. Ibib., p.166.
[20]. Le Verger. pp.2-3.
[21]. Hobhouse. Plants in Garden History. p.103.
[22]. Voir surtout ici le chapitre de Rebecca W. Bushnell. "Cultivating the Mind" A Culture of Teaching: Early Modern Humanism in Theory and Practice. Ithaca: Cornell University Press, 1996, pp.73-116.
[23]. Le Verger. pp.82-3.
[24]. Ibid., p.21.
[25]. O. Hufton. The Prospect Before Her: A History of Women in Western Europe. Tome 1, 1500-1800. Londres: Harper Collins, 1995, p.203.
[26]. Voir ici les idées principales de l'écoféminisme définies par Ynestra King dans "The Ecology of Feminism and the Feminism of Ecology" Healing the Wounds: The Promises of Ecofeminism. Judith Plant (ed.). Philadelphia: New Society Publishers, 1989. Surtout les pages 19 et 20.
[27]. Le Verger. p.2.
[28]. Y. King. "The Ecology of Feminism". pp.19-20.
Dr. Susan Broomhall received her doctorate on women and publication in
sixteenth-century France with Distinction in 1999. She is now undertaking
further studies on the French Renaissance at the Centre d'Etudes
Supérieures de la Renaissance in Tours. She has published and
forthcoming articles on sixteenth-century French women and cultural history in
Limina, The Bibliographical Society of Australia and New Zealand
Bulletin, Nottingham French Studies, The Sixteenth Century Journal
and has contributed to the forthcoming Routledge Encyclopedia of
Feminist Theories.
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