Antoine et Jacques, aidés de la vieille soeur et d'Adrienne, s'étaient cramponnés aux quatre membres du forcené : ballottés, entraînés, ils titubaient et s'entrechoquaient comme dans une mêlée de football. Adrienne, la première, dut lâcher la jambe qu'elle tenait et ne put la ressaisir. La vieille religieuse, à demi renversée par les secousses, perdit l'équilibre (La Pléiade, I-1294)

Martin Du Gard, Roger. La mort du père. Paris: Gallimard, 1929 (300 p.)

Ma soeur trouvait le prétexte d'une course à faire. Souvent aussi, grâce à moi, ils se retrouvaient le dimanche au football, quand le père permettait à ma soeur de m'accompagner. Amalia n'avait pas de secrets pour moi. (La Pléiade, II-1294)

Martin Du Gard, Roger. Confidence africaine. Argenteuil. 1931 (120 p.)