Je venais derrière avec des amis. J'avais encore la tête
lourde. Ç'avait été une jolie bagarre. A un moment, ils
étaient quatre à jouer au football avec ma carcasse. A la sortie,
je m'ébrouais tout meurtri, lorsqu'une main s'était posée
sur mon bras et une voix douce, légèrement vibrante
d'inquiétude... (34)
Malet, Léo. La vie est dégueulasse: il fait toujours
nuit. Paris: Union Générale d'Éditions, 1986 (189 p.)